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l'arbre est-il dans la graine?
dans la Terre?
dans l'eau?
dans ses racines?
l'arbre est dans ses feuilles chantent les québécois, larilondondé!
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Au tout début
Au tout début il y avait
Au tout début il n'y avait rien
Rien que le silence
Au tout début, il y avait le silence, et le silence s'ennuyait un peu. Dans son sommeil, le silence s'agitait, il gesticulait dans tous les sens, et ainsi tamponnait les bords de l'Univers. C'est ainsi naquit le rythme, des percussion du silence contre les bords de l'Univers. Mais le silence et le rythme ne se rencontraient guère. Quand le silence était réveillé, il était le silence et s'ennuyait un peu. Et quand il dormait, ses gesticulations faisaient le rythme, qui lui aussi s'ennuyait un peu. Alors le rythme parla au silence dans son sommeil, et quand le silence se réveillait, il avait comme l'impression d'entendre un rythme.
Un jour que le silence était dans un demi-sommeil, et que le rythme était légèrement éveillé, apparu au beau milieu de cet entre-deux une note de musique ! Cela réveilla le silence qui se mit à l'écouter longuement, puis à lui parler :
- Bonjour, petite note, dit le silence, et bienvenue par ici.
Mais la note, toute jeune, n'était pas encore bien définie. Elle cherchait sa raisonnance. Alors le silence lui dit :
- Tu es la première note, mais tu ne peux pas être toutes les notes. Do ré mi fa sol la si, il te faut choisir.
Pour toute réponse, après un temps de réflexion, la note affirma un magnifique sol !
- sol, je suis sol, dit-elle, c'est de nulle part que j'arrive sur ce sol.
Sol se mi à discuter avec le silence qui, très attentif et un peu amusé, lui faisait la conversation. Quand elle faisait une ronde, il donnait une pause ; quand elle jouait une blanche, il répondait d'une demi-pause ; quand la note affirmait une noire, le silence lâchait un soupir ; à la croche un demi-soupir et à la double croche un quart de soupir.
Le silence était content. Quand il s'endormait, sol la note parfois se réveillait comme font les enfants, et c'est ainsi que le rythme découvrit, à sa grande surprise, la présence de Sol avec qui il jouait longuement.
Quand elle ne dormait pas, Sol jouait le jour avec le silence, et la nuit avec le rythme. Or une nuit, elle dit au rythme :
- Pourquoi ne viens-tu jouer avec le silence, ce serait rigolo ?
- il faudrait que je reste réveillé, dit le rythme.
Et la note et le rythme restèrent ainsi réveillé jusqu'à ce que le silence se réveille à son tour.
- je dois rêver encore, dit le silence, j'ai l'impression d'entendre un rythme
- tu ne rêves pas, dit la note, voici mon ami, on joue ensemble ?
Et ils se mirent à jouer à trois, et ils étaient content !
Un jour que la note Sol, le rythme et le silence jouaient ensemble, ils furent arrêtés par une lumière intense : une deuxième note de musique venait devant eux de faire son apparition !
- chut, dit le silence, c'est un bébé note, elle dort !
Le sol et le rythme se firent tout petit pour ne pas déranger cette petite merveille. Quand elle se réveilla, le silence la prit dans ses bras et lui demanda son nom
- Do, dit-elle, je suis Do car j'aime faire dodo !
Tout le monde éclata de rire, et ils se mirent à jouer ensemble :
- dodo sol, et et le sol s'endormait
- au sol le do, et le do descendait.
Ils jouèrent ainsi longtemps pour apprendre à se connaître, jusqu'à ce qu'un jour ils entendirent comme une raisonnance un peu plus loin. Ils s'approchèrent doucement, et découvrirent une troisième note de musique qui semblait les attendre.
- qui es-tu, dit Sol ?
- tu es qui, dit Do ?
- je suis La, car c'est là que je suis !
Le silence, le rythme, Sol et Do furent très impressionnés, et la conversation s'engagea :
- La le Sol
- La le Do
- La Sol Do, La Sol La Do, c'est rigolo.
Au fil des jours, la mélodie se dessinait, et tout le monde s'amusait. Un jour, quand ils jouaient, le rythme s'arrêta aussi sec :
- qu'y a-t-il le rythme, demandèrent en cours les trois notes ?
- c'est vrai cela, qu'y a-t-il le rythme, questionna le silence ?
- j'ai l'impression qu'on nous observe, répondit le rythme
Quand ils se retournèrent, une nouvelle note les dévisageait :
- qui es-tu, dit le silence
- je suis le Ré, je veille, je suis le Ré qui veille !
- Pas d'inquiétude, dit le silence, le Ré veille, bienvenue le Ré !
Et tout le monde reprit la mélodie qui s'enrichit d'un Ré, mais pas n'importe lequel, d'un Ré qui veille !
Plus tard, alors que le silence, le rythme, Sol Do La et Ré bien joué tous ensemble, ils firent une pose sur les conseils du silence qui leur apprenait, non sans mal, à toujours tendre l'oreille. C'est alors qu'ils entendirent un énorme soupir !
- il y a quelqu'un, dit le silence ?
- Fa ….. Fa ….. Fa….
- on dirait bien une nouvelle note, dit le rythme, qui es-tu
- Je suis Fa, je suis Fa, je suis Fatigué !
- pas étonnat, dit le rythme, tu viens d'un long voyage. Tu viens jouer avec nous, ça va te réveiller
- Facile, dit le Fa,
et après un certain temps
- c'est Fabuleux !
Tout le monde était content, sauf peut-être le silence qui avait de moins en moins de place. Mais il se laissait faire, et avait somme toute toujours le dernier mot.
Quand, de part l'évidence, le silence s'imposa de lui-même à la fin d'un morceau, tous entendirent une plainte minuscule, comme celle d'un bébé chat
- mi – mi - …..., mi – mi
- tiens, dit Sol, j'entends un mi
- plutôt un mi-mi, dit Do
- c'est une nouvelle note, dirent La et Fa ensemble
- Bienvenue au mi, dit le silence
- bienvenue mi-mi, répondit le rythme
Fa était très content d'avoir une copine si près, tout près. Do par contre était un peu triste. Le silence lui demanda
- qu'est-ce qui ne va pas ?
- je me sens un peu seul en bas de la gamme
- qu'est-ce que tu aimerais ?
- j'aimerai, comme FA, une note proche de moi pour discuter
Alors le silence réunit tout ce jolie monde. Ils fermèrent les yeux, tendirent leurs oreilles, et le silence dit :
- Do, joue ta note
Et Do joua une note longue, longue, longue, tellement longue qu'elle s'envola haut, haut, très haut, tout là haut. Et tout là haut, on entendit :
- Si Do veut bien de moi, Si, me voilà !
Do émit une petite larme de bonheur, et s'empressa de répondre :
- C'est moi Do, oui, c'est toi que j'entends Si. Si tu veis, je te ferai la place.
Et c'est ainsi que Si, la dernière note, completa l'harmonie. Toutes les notes étaient là, et depuis, avec le silence et le rythme, ils s'amusent bien et jouent le plus souvent possible.
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Le soleil est là
Il est au fond de toi
Alors qu'attends-tu
Pour le faire resplendir
Tout autour des tu
C'est ce rayon qui vire
C'est ce bel avenir
L'entends-tu?
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Soyons clair, soyons clair, le monde va de travers,
à tous ceux qui espèrent,
voici la phrase du jour:
Action, Réflexion, Action, Réflexion, Action, Réflexion ...mais dites-moi, on est à Roland Garros où je rêve?
Je ne citerai que ce petit mot passé par Michel Lacaille hier,
pour conclure ce presque printemps d'aujourd'hui:
"MAIS PENSER NE TUE PAS" inscrit comme ces messages sur les paquets de tabacPar ici, un Big bang se prépare
Alors pour ceux qui se pose la question de savoir ce que faisait Dieu avant le Big Bang
Où pour ceux qui, ne croyant pas en l'existence d'un Dieu, se posent quand même la question de savoir ce qu'il pouvait bien se passer avant le Big bang,
La réponse est la même:
Avant le Big Bang, il se passe deux choses:
1. le sentir arriver
2. tout ranger(parce que cela on ne le raconte pas dans les livres de sciences, mais je puis vous garantir qu'avant le Big Bang, c'était plutôt le foutoir et non des moindre, et que s'il fallait parler de conjonction, certainement, vers l'avant le souvenir s'efface quand l'après devient,...)
Toutçapourtedirequemêmesiparfoisonn'apasdenouvellesetquel'onendonnepasnonpluscen'estpasbiengraveparcequ'ajustepenserauxpersonnesquel'onaimeonenresteentieretc'estleplusimportant !
Biz aux ami(e)s
Alexis
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Se couper les cheveux c'est une drôle d'idée
C'est par les cheveux que circulent les idées
C'est par les cheveux ces arbres vers le haut
Qu'il nous est possible d'une source dans les vents
Et pourtant, diantre, avant hier
J'suis passé chez l'coiffeur
Et j'ai même insisté
Coupez moi ces idées!
Et c'est ce qu'il a fait.
Les idées quand petites ne dérangent pas grand monde
Alors pas déranger et coupez vous les tiffes
Qui a la grande idée qu'on le rase gratis?
C'est qu'elles m'en veulent un peu ces idées rétrécies
Mais là pas d'inquiétude, j'les cagoule comme si
Comme si ces idées là avaient toutes racines
A l'intérieur de moi, vers les bas et les cîmes
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dans ce monde où la création content pour Rienne n'a que peu d'auditoire,
je n'ai qu'une chose à dire:
"Dé-Créons; ET CRIONS ... bref, DES CRAYONS!!!!"
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Rien à redire rien à refaire
Et comment dire tout à faire
Rien à r'taper une maison
c'est vers la manche se retrousser
Quelle question sur la raison
Quelle altitude cette question
C'est terre à terre sans ambition
Pourtant c'est la question de fond
Rien à redire et pourtant si
Si d'aventure une idiotie
Un pas normal un presque rien
Mène en pâture tout les grand riens
Un pas normal c'est rigolo
Rien à redire d'un pas normal
Voyez où nous mène les mots
Q'un pas normal devienne beau
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"Les vivants et les morts se ressemblent s'ils tremblent
Les vivants sont des morts qui dorment dans leur lit ..."
La première des nuits parle de mai 1940, alors que l'opération "coup de faucille" est lancée par l'armée allemande, première phase de la Blitzkrieg.
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L'autre d'un tour en plus
Fêtons cela les amis
Le manège s'ennuie
S'il n'a pas l'angelus
Ce vrai temps en sursis
D'un autre verre en plus
Pour fêter cet ami
Qui vient là de boucler
Un ancien tour posé
Et repart cette nuit
D'un autre tour en plus
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