• Dans le champ des possibles le laboureur avance

    Entame son sillon droit comme l'espérance

    Retourne cette terre et plante la semence

    Qui germera à l'heure de la pluie qui danse

     

    Près du champ des possibles le laboureur pense

    Dérangé par les sons d'un oiseau de romance

    Qui revient d'une terre où quand l'hiver lance

    On se dit que c'est l'heure des vents en transumance

     

    Sur le champ des possibles le laboureur danse

    Avec les pulsions des plantes qui s'élancent

    A sortir de la terre et vers le ciel immense

    Le pollen vient à l'heure et s'envole en cadence

     

    Vers le champ des possibles le laboureur commence

    Aujourd'hui la moisson la récolte des sens

    Et bénit cette terre qui lui donne le sens

    Du labeur à l'heure du repos récompense

     

     


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  • Oyé la belle histoire du joyeux compagnon

    Qui s'en alla faire son tour de France des passions

    La musique en bagage et la fougue de l'âge

    Il descendit de l'Oil vers le pays d'Oc

     

    La langue pas pareil des oui plein de soleil

    La musique réveille les lendemains sommeil

    On s'est bien vu hier je ne te connais pas

    On parlait d'éphémères tu ne m'as jamais vu

     

    Au pays d'Oc et D'Oil il y a par les rues

    Des porteurs de breloques et quelques parvenus

    De belles femmes aussi dont la musique folle

    Le silence qui suit s'enfuit si tu les suis

     

    Le jeune compagon tomba bien malgré lui

    Sur une fleur d'ennui belle comme la nuit

    La donzelle difficile fut touchée par le coeur

    Du compagnon dont l'île avait d'autres senteurs

     

    Elle en fit son amant et caressant le temps

    Lui parla de chez elle et l'aima dans l'intsant

    Un jour ce fut la nuit deux languages par ici

    Les rêves de l'esprit la belle s'en partit

     

    Le compagnon hagard reprenant son chemin

    Y découvrit plus tard la musique des matins

    De longues heures alors écouta l'apparence

    Du verbiage des fleurs parties en transumance

     

    C'est le coeur à moitié qu'il traversa la Loire

    Le rêve en entier et le corps en espoir

    La musique éclairée par les songes du soir

    Où la belle revenait en laissant son boudoir

     

    Il arrive au pays où tout le monde se tait

    Il fit bien des surpris à chantonner les blés

    Est-ce donc permis de chatouiller l'été

    Cela n'est pas d'ici le compagnon se tait

     

    Ou du moins il essaie le language est un don

    Pourtant non travaillé irrigue les pulsions

    Des premies arrivés et de tous les couillons

    Qui voient l'éternité dans leur seule raison

     

    Faut-il donc repartir et rentrer au pays

    Faut-il donc en finir de cette belle envie

    La musique du pire et le sublime aussi

    Patiemment compagnon le silence apprit

     

    De compagnon un jour on pose ses bagages

    Celui de mon histoire les posa sur une plage

    Ou la mer emporta les chaînes d'en autre âge

    Invita compagnon vers un autre voyage

     

    Le poête chantait que la Terre était ronde

    Et que le bel amour n'avait pas à s'en faire

    Tous les bateaux s'en vont autour de la sphère

    Où l'humain je l'espère écoutera le monde

     

     

     


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  • C'est nuit noir aujourd'hui

    C'est soleil à minuit

    Ou tous les chats sont gris

    Où le bruit qui s'efface

    Se dissout dans la pluie

    Prépare la rosée

    Du lendemain qui suit

    La nuit noire d'aujourd'hui

     

    C'est nuit noire aujourd'hui

    Les étoiles sont parties

    Et le chant qui me grise

    Est celui qui s'en suit

    S'envole et puis s'efface

    Prépare l'apogé

    D'un lendemain de suie

    Noire comme cette nuit

     

    C'est nuit noire aujourd'hui

    Les nuages sans bruit

    Ont quitté l'espérance

    Le ciel qui s'enfuit

    N'a d'autre scintillance

    Qu'un petit coeur qui vit

    Qui aime la romance

    Du noir de cette nuit

     

    C'est nuit noire aujourd'hui

    C'est vacances à midi

    Astre rouge intérieur

    Rivière des splendeurs

    Dans le noir c'est dit

    S'enferment les couleurs

    Se reposent aussi

    En attendant leur heure

    Qui transperce la nuit

     

    C'est nuit noire aujourd'hui

    Et c'est l'aube déjà

    Quand la robe des secondes

    Réinvente les mondes

    Et invite à la ronde

    Ceux qui restent là

    Astre qui ne l'est pas

    Dans la nuit d'aujourd'hui

     

    Vers d'autres hémisphères

    D'autres coins de déserts

    La nuit enfin j'espère

    A les couleurs de mer

    La douceur des marées

    La splendeur de l'été

    L'extase des années

    La paleur d'un l'hiver

     

    Qui réchauffe les nuits

    Noires comme aujoud'hui

    Des lendemains meilleurs

    De tendresse aussi

    Qui sans faire de bruit

    Prépare la rosée

    D'un matin embaumeur

    Des sens éveillés

     

    C'est nuit noire à midi

    C'est un leurre dis moi

    Si tu vois cette nuit

    Soleil en plein minuit

     

     


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  • On se voyait hier

    On s'est pas vu demain

    Et pourtant ce matin

    Après le mur de pierre

    T'avais mis sur tes mains

    Les peintures de guerre

     

    Le sourire invitait

    A la conversation

    L'oreille présentait

    Comme une invitation

    Une féminité

    Ce tourbillon

     

    J'ai vu et n'ai rien dit

    J'étais encore en nuit

    Celle des rêves aussi

    Des réveils sans vie

    Et c'est tant pis

    Et c'est parti

     

    Demain à nouveau

    Nouveau jour

    Respirant alentour

    Je peindrai

    Les peintures de guerre

    Pour que l'amour

    Espère

     


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  • Décalage

    La page s'envole

    Est-ce l'âge

    Le Rôle la rage

    C'est drôle

    Ta soul me soule

    Un coeur extrême

    Femme poême

    Et quand bien même

    V'la que tu meurs

    Là bas emmène

    Et chante leur

    La brisure

    La cassure

    L'usure

    Vie en murmure

    Au fond de soi

    Vie en parure

    L'émoi

    Un chemin pur

    Sans loi

    Futur

    Sans toi

    Racontes leur

    Les espérances

    Que tu chantais

    Douleur qui danse

    Et qui brillait

    Alors reviens 

    Si tu veux bien

    Même avant l'heure

    Un p'tit matin 

     


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  • J'ai déposé les crétins

    Qui m'prenaient l'choux dès le matin

    J'ai déposé les crétins

    Ca fait du bien

     

    Faut dire qu'y a crétins et crétines

    Si les crétines sont calines

    Les crétins ça turlupine

    Je pourrais en faire un fanzine

     

    Faut dire que le crétin s'accroche

    Un bigorneau c'est dans la poche

    Mais le crétin c'est plus moche

    Ca colle aux basques et ça empoche

     

    Faut dire aussi que les crétins

    Ben c'est crétin et c'est pas rien

    Ca peut remplir le lointain

    De crétiniries sans fin

     

    J'ai déposé les crétins

    Qui m'prenaient le choux dès le matin

    Et garantie l'prochain qui vient

    Je l'expédie à coup de train

     


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  • Y a un p'tit banc face à la mer

    Juste en hauteur pour voir derrière

     

    Et tous les soirs à la même heure

    Un peu plus tôt un peu plus tard

    Le soleil part derrière ma mer

    Et je contemple l'Univers

     

    J'y pense à rien je pense à toi

    C'est juste un peu loin de chez toi

    Et le soleil s'en fout pas mal

    Une autre fois, une autre escale

     

    Y a un p'tit banc face à la mer

    Juste en hauteur pour voir derrière

     

    Et tous les soirs à la même heure

    Un peu plus tard un peu plus tôt

    Le soleil brille dans la mer

    Et je pense à l'unisson

     

    Y a un p'tit pont dessus la mer

    où je t'espère

     


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  • Au bar de l'absence

    J'écoutais la cadence

    Des secondes envolées

    Des heures des années

    La minute s'habillait

    D'un voile d'éternité

    Et le temps suspendu

    Devenait verglassé

     

    On croisait quelques uns

    De ces fiers marins

    Restés dans le lointain

    Aux secrets contenus

    A faire la part belle

    Aux sirènes des nues

    Noyant le rêve déchu

    Dans un verre en dentelle

     

    Je repartais matin

    Titubant le chemin

    L'esprit dans le lointain

    L'absence à la main

     


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  • La chaise du bar qui t'accueillait

    M'a chuchoté ce qu'elle aimait

    Quand tranquillement tu t'asseyait

    Parler d'histoires du passé

     

    La chaise de bar cabriole

    Quand tu quittais les années folles

    Elle attendait que batifole

    L'instant d'après ou le grand rôle

     

    Que tu jouais était pour elle

    La chaise de bar comme l'hirondelle

    Vit les saisons la bagatelle

    La chaise de bar s'en émerveille

     

    La chaise de bar bien rangée

    Quand la soirée est terminée

    Se raccommode de belles fées

    Qu'elle a en elle et qui l'ont fait

     

    La chaise de bar m'a chuchoté

    Ces fameux soirs ou tu passais

    La chaise de bar a cet effet

    Qui supportait les envolés

     

    Que tu jouais alors belle

    La séduction avant la ride

    Belles passions amants avides

    Elle portait la bagatelle

     

    La chaise de bar s'en est allée

    Dans un couloir elle espérait

    Qu'un jour un soir tu l'emportais

    Vers les espoirs et l'été


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