• C'est cher payé la valentine

    Chèrement passées les années spleen

    La vérité cette enfantine

    A la rancune des épines

     

    Bien fait pour toi bel enfoiré

    Qui gambadait les vers près

    Bien fait pour toi la valentine

    Ne se sublime qu'avec l'effet

     

    C'est cher payé la vérité

    Chèrement cherché sur les années

    La valentine t'oubliait

    Encore toujours tu la cherchais

     

    Bien fait pour toi bel enfoiré

    Bien fait pour toi la valentine

    Attend où tu as oublié

    La valentine s'enfuyait

     

    C'est cher payé la destiné

    Chèrement bossé et fatigué

    La valenvine s'en foutait

    Comme de son premier baiser

     

    Bien fait pour toi bel enfoiré

    Bien fait pour toi la valentine

    Espère qu'on la prenne en entier

    La valentine s'en est allée

     

    C'est cher payé le grand chemin

    Chrèrement payé le destin

    La valentine écoute au loin

    Comme le refrain qu'elle aime bien

     

    Bien fait pour toi bel enfoiré

    Bien fait pour toi la valentine

    S'en revient alors tend la main

    D'la valentine vers demain

     

     


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  • Quand le piano m'appelle

    Je pense à toi la belle

    Et puis l'instant d'après

    Je m'en vais

     

    C'est chargé de l'amour

    Des enfants de toujours

    Qui aiment dans l'instant

    Le vrai

     

    Tu as peur déjà

    Que je ne revienne pas

    Je n'en sais rien tu sais

    C'est un fait

     

    Le corps vers son antenne

    Emmène loin déjà

    La mélodie qui veille

    Est là

     

    Alors je la suis

    J'esquisse ce qui suit

    Et là tout s'abandonne

    S'enfuit

     

    Plus loin quelques étoilles

    Et les constellations

    Les rythmes de la toile

    Le son

     

    Ce son qui remplit tout

    Le coeur en entier

    J'ai souvenir de vous

    Les nuées

     

    Désert qui s'abandonne

    Et qui raconte aussi

    Comme le soleil tonne

    La nuit

     

    Et le piano s'essoufle

    Et je suis à demi

    Mélodie suit sa course

    S'enfuit

     

    Quand au réveil suivant

    Tu demandes gentilment

    Quel était le voyage

    Je te ments

     

    Non par méchanceté

    Pour ne pas décevoir

    Car je repartirai

    Plus tard

     

    Laisse le piano ouvert

    Essaie donc toi aussi

    Et vois comme je te sers

    Ma mie

     

     


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  • Les microcosmes m'amusent

    Ces mondes miniatures

    Quand ils sont habités

    Par les vrais enfants

     

    Tout tourne autour de l'un

    Qui grandit doucement

    Tout danse autour de l'une

    L'enfant tel un aimant

     

    Pourtant bien surement

    Quand l'enfant devient grand

    Ca revient décevant

    Ces mondes sans géants

     

    Tout tourne autour de l'une

    Qui pense être le centre

    Tout danse autour de l'un

    Qui croit mener la ronde

     

    Copernic que penser

    De ton héliocentrisme

    Et Einstein qui plus est

    D'la relativité

     

    Un peu d'humilité

    Messieurs les grands enfants

    Nous sommes Sept milliards

    Dont beaucoup moins centrés

     

    Dans la ville olympique

    On fonctionne par cercle

    Qui se croisent à quatre ans

    Mais jamais bien avant

     

    La vision de l'atome

    N'est pas si concentrique

    Qu'on puisse oser y croire

    Disait Bohr à l'automne

     

    Alors s'il vous plait

    Osez donc juste un peu

    Face au cercle des peureux

    Un ouvert qui dit mieux

     


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  • Le chaos des tiroirs rappelle qu'on s'amuse

    A caresser la muse juste après la mémoire

     

    Va dire à Mnémosyne que ses filles sont divines

    Je m'attache au grand mat je m'attelle à la tache

     

    C'est Clio la première qui paraît en entière

    Racontant les histoires pour occuper le soir

     

    Euterpe alors arrive la belle que l'on dit

    Habille en mélodie le silence et ses rives

     

    Terpsichore s'élance quand le corps s'envole

    C'est le cœur qui danse la chevelure folle

     

    Thalie se met à rire et l'espace alentour

    Rempli de son sourire résonne avec humour

     

    Erato tu me hantes de ces chants Érotiques

    C'est la vie que tu chantes anacréontique

     

    Melpomène plus sérieuse démarre un autre thème

    Sa beauté lumineuse éclaire ce poème

     

    Polymnie doucement ouvre la pantomime

    Qui déchire le temps nous envoie vers les cimes

     

    Calliope en profite à donner éloquente

    La poésie épique d'une belle voix lente

     

    Uranie pour finir enveloppe la nuit

    Du plus grand des soupirs sans lequel je m'ennuie

     

    Quand le matin renaît comment je choisirai

    L'une d'entre elles plutôt que les neufs rassemblées

     

     


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  • L'onde des souvenirs

    S'efface avec l'oublie

    Sur la plage des rires

    Le ressac s'ennuie

     

    Hier n'est pas pire

    Que ne fut aujourd'hui



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  • Le temps n'est rien

    Il n'a d'importance

    Que l'échelle de l'instant

    Cette belle ignorance

     

    Au delà de tout ça

    Le temps s'en vient et va

    Comme l'on fait nous même

    Le temps tel un poême

     

    Une histoire raconte

    Que le temps se promène

    Une autre vers les contes

    Dit qu'il cherche sa promise

     

    Quelle est donc la compagne

    De cette inimportance

    Si ce n'est le doux charme

    Des rêves de romances

     

    Elle l'attend il s'enfuit

    Elle vient il s'ennuit

    Connais-tu de la nuit

    Le silence pour comprendre

     

    Cette douce importance

    Qu' a le temps sur l'absence

    Au grand fait il mesure

    Du désert le sens

     

    Tic Tac dit-il

    Préfèrerait se taire

    Anaké je t'espère

    Viens donc me plaire

     

    Il est temps l'infini

    A quelques encablures

    Et comme j'aimerai

    Le fruit de tes ramures

     

    Aïe dit-elle sur le temps

    Vous m'en voyez ravis

    Mais faut-il qu'entre temps

    Vous inventiez l'envie

     

    Qui fera la pare belle

    A l'éternel ennui

    Qui dira je suis celle 

    Qui habite vos nuits

     

    Le temps ne sut que dire

    Il avait dans le coeur

    Les rythmes du désir

    Et les rêves du leure

     

    Il se tut plutôt

    Sans vouloir arréter

    Le tempo que la belle

    Donnait à ses pensées

     

    Ainsi donc départ

    Vers la nouvelle histoire

    Le temps soudain démarre

    Improbable du soir

     

     


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  • Cétait là les beaux jours

    Où j'ai failli te voir

    Les rendez-vous d'amour

    Sont les lueurs du soir

    Les soleils alentours

    Les rives de l'espoir

     

    Je t'attendais l'été

    Vers le bac de Duclair

    Les bateaux remontaient

    Le fleuve des éphémères

    Voguaient sur les pensées

    Du cœur qui espère

     

    J'ai joué le bateau

    Qui descendait le fleuve

    A Caudebec en Caux

    Je rêvais qu'il pleuve

    Ton sourire et le lot

    De ces yeux qui m'émeuvent

     

    Croisé le mascaret

    Qui passait à Villequier

    Les tambours irriguaient

    Les rivages d'à coté

    Je t'attendais toujours

    Et me laissait aller

     

    Passé vers le vieux Port

    Port Jérôme et plus loin

    Quillebeuf sur Seine

    Cette vague est la tienne

    Qui dit large à la fin

    L'embouchure cet accord

     

    Sous les ponts en entier

    Je filais à demi

    Encore je t'attendais

    Quand la marée s'enfuit

    Quelle belle journée

    Qui s'achève à minuit

     

    Le soleil couchant

    Prit le rêve avec lui

    Les paquebots atlantiques

    Oubliant qu'ils s'ennuient

    Entendirent l'épique

    Attention dans la nuit

     

    Je t'attendrai demain

    A Duclair c'est bien

    Où le bac au matin

    Traverse la rivière

    Me ramène l'espoir

    Qui fait l'tour de la Terre

     

     


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  • A l'origine l'intention

    L'energie pure

    Une direction

    L'azur

    A l'Origine le non temps

    Le choix plus loin

    La fin

    Demain

    A l'Origine l'information

    Totale entière

    Mémoire

    Des pères

    A l'origine l'amour

    L'avant détour

    Au ventre

    Tout court

    A l'origine l'unisson

    La corde vibrante

    De tout son

    Long

    A l'origine l'absence

    Ce point de fuite

    Qu'hier

    Tu danses

    A l'origine tous les voyages

    Tous les pays

    Les paysages

    La vie

    A l'origine concentration

    Pour réchauffer

    Ce grand glaçon 

    L'éternité

    A l'origine ta vérité

    Mon doute aussi

    Toutes les croyances

    Et l'athé

    A l'origine unicité

    Tous les possibles

    Rien fait

    Cible

    A l'origine tout petit

    Tout grand aussi

    Totalité

    Inné

     

    Et puis BIG BANG

     

    ouf!


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  • Les piliers de la Terre

    Qui s'enracinent profond

    Et grimpent aux étoiles

    Ne sont pas ceux qu'on croit

    Laissons les cathédrales

    A toi si tu y crois

    Laissons les monuments

    Aux gens très importants

    Laissons les pyramides

    A l'échelle du temps

    Laissons les atlantides

    A la mer et aux vents

    Les piliers de la Terre

    Sont profonds dans le coeur

    Ni le vent ni les mers

    Ni le sable du désert

    Ne touche cette pierre

    La seule pierre légère

    Plus solide que le rock

    Qui passe les tempètes

    Les piliers de la Terre

    Préparent même la fête

    Où les piliers ensembles

    La famille l'amitié

    Et l'amour s'il en est

    Dévoilent la vérité

    Au solstice d'été

    Pour dire à l'Univers

    Que les piliers de la Terre

    Même petits même amers

    Donnent rythme à l'histoire

    Et la voute à la foire

     


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