• Il est au fond de nous un endroit un peu sombre

    Une caverne profonde où l'on aime être seul

    Comme en dehors du monde et pas loin du linceul

    C'est l'endroit où l'on joue à parler avec l'onde

     

    Au fond de la caverne mais qu'en dirait Platon

    Il n'est point de reflets et la lumière est terne

    Quand au détour des jours on s'enterre profond

    Rappeller à soi même la grande baliverne

     

    Et de l'obscurité après un certain temps

    L'étincelle renaît et éclaire l'instant

    Où l'on peut ressortir comme un nouvel enfant

    Ecouter la clarté la brillances des gens

     

    Il m'arrive souvent c'est comme une habitude

    D'un peu de temps passé au fond de la caverne

    Ni triste ni joyeux tout à la solitude

    Ma caverne qui dit mieux n'a pas de turpitude

     

    C'est un indispensable un désert interdit

    Il n'a du reflet du monde que l'ennui

    Où les outils que j'ai se transforment en jouets

    Où je défais le monde et le sort de sa cage

     

     Quelle belle illusion la caverne intérieur

    Et qu'en dirait Platon à coup sur pour l'heure

    Il me démontrerait qu'elle n'existe pas

    Au delà des idées qui sont bien au delà

     


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  • Toi qui aime les histoires qui racontent l'amour

    A l'extrême dérisoires et tragiques toujours

    Celle là te plaira commence au point du jour

    Quand l'hirondelle s'éveille elle va à la rivière

     

    Elle s'y désaltère et se mire dans l'eau

    Elle s'y trouve belle fait un brin de toilette

    Et flane un peu aussi avant d'aller plus haut

    Un poisson l'aperçoit du fond de sa cachette

     

    Drôle d'oiseau s'il en est se dit le vertébré

    Et Mignone à souhait de ce que j'ai pu voir

    Passera-t-elle ce soir pour sur il me faudrait

    Monter à la surface pour voir ce qu'il en est

     

    Le poisson doucement glissa à travers l'onde

    Approcha la surface tous les sens aux aguets

    C'est au matin suivant juste après la pénombre

    Que l'hirondelle allant aperçu le reflet

     

    Je rêve surement la nuit vient s'achever

    C'est comme si la rivière a des yeux qui regardent

    La surface est toujours celle de tous les dangers

    Ce regard pourtant n'est pas tant sur ses gardes

     

    Le poisson attentif osa juste un salut

    Une bulle de mots traversa la frontière

    L'hirondelle écouta les bulles s'envoler

    Et découvrit alors le poisson des rivières

     

    Tous les matins suivant et même un peu plus tard

    Au près de la surface les amants échangaient

    C'est entre l'air et l'eau histoire de densité

    La surface est un leure que l'on peut effacer

     

    De te savoir là je nage joyeusement

    J'ai les ailes au levant et le coeur envolé

    Rapprochons nous encore apprends moi l'élément

    Mon coeur se décort quand tu es à coté

     

    La tragédie ici est une simplicité

    C'est près de la surface chacun de son coté

    Si le poisson s'envole il va d'étouffer

    Et l'hirondelle au fond risque de se noyer

     

    L'hirondelle et le poisson

     


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  • Le bateau quitte le port et j'ai le coeur alors rempli de toi ma belle ton parfum de la veille

    On devine en arrière le port qui s'efface et qui laisse la place à la mer et ces vagues

    Le vent du large est froid quand on lance la voile le regard se tourne l'océan nous avale

    L'inconnu qui m'appelle c'est le chant du lointain pilier des lendemains à toujours fidèle

     

    Le bateau vogue en mer et la terre est bien loin dans le rhum j'espère

    Je garde au fond des yeux les paysages heureux et ces îles en hiver

    Les tempêtes vents contraires les horizons sans fin et ce ciel infini

    Qui m'indique le chemin pour revenir auprès de tes tendres calins et de ces douces nuits

     

    Le bateau suit sa course la grande ourse nous raconte qu'on pèchera demain

    Plus le temps de penser s'activer récolter les fruits de l'océan qu'on espère généreux

    Quelques nuits au panier et la dure volonté corps et âme au service du bateau qui travaille

    Bien ranger dans la cale les futures ripailles pour les gens du pays et pour un peu de riz

     

    Le bateau s'en revient je cherche à petit pas au fin fond de moi-même le souvenir de vous

    Cela fait quelques mois et si l'image est floue la présente de toi se rapproche et m'appelle

    Que diront donc celles qui chez eux bien rangé gardent leurs beaux maris pour les soirs d'été

    Que diras-tu aussi quand on se reverra je rentre au pays vide et plein à la fois

     

    Le bateau rentre au port et je t'ai aperçu le long de la jetée au mileu des nantis

    Mon regard est ailleurs il est encore un peu vers les infinis et les lueurs du soir

    Quand tu me serres enfin c'est un électrochoc qui relance le sang de ce corps qui a faim

    Tes discours raccordent les rivières terrestres et nos âmes réunis entonnent le refrain

     

     

     


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  • Qu'y a-t-il derrière

    L'horizon des possibles

    L'horizon est ce lot

    Des justes pas possible

     

    Une belle intégrale

    Un ailleur qui dérive

    Bien loin de tous les graal

    Un lendemain sensible

     

    Alors à la boussole

    On définit le cap

    C'est comme un peu plus loin

    On y va si t'es cap

     

    J'irai bien vers le sud

    Tripoter les bernudes

    J'irai bien vers le nord 

    Voir un nouvel accord

     

    Qu'y a-t-il derrière

    L'horizon des possibles

    Il s'étend au dehors

    Il est comme tu m'envivres

     

    Demain un peu plus loin

    Sur la sphere on dérive

    Le cap est incertain

    Et la boussole est ivre

     

    L'horizon s'infint

    Quand on avance un peu

    Ira-t-on juste un peu

    Tripoter l'horizon 

     

     


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  • J'ai effacé la mélodie qui t'appelait pour ne garder

    Qu'un bel arpège trois petites notes et quelque rythme

    Pour dire l'espace le temps qui passe t'y voir danser

    Et libérer tous ces baisers qu'tu m'as donné

     

    J'ai effacé jusqu'à la forme de la peinture pour ne garder

    Qu'un bel accord vers les couleurs et quelques traits

    Pour dire l'espace le temps qui passe t'y voir réver

    Et libérer tous ces baisers qu'tu m'as donné

     

    J'ai effacé les demi mots les phrases cachées pour ne garder

    Qu'une chansonnette trois p'tits quatrains qui font la fête

    Et disent l'espace le temps qui passe t'y voir voler

    Conter fleurette à ces baisers qu'tu m'as donné

     

    J'ai effacé en profondeur les certitudes pour ne garder

    Qu'un coeur qui bat bien au delà de l'habitude

    Qui vit l'espace le temps qui passe t'y voir penser

    Te rendre un peu de ces baisers qu'tu m'as donné

     


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