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Je rêve d'un silence sur ces murs, où le vrai véritable surgira comme de presqu'évidence, où chacun, moi y compris, n'y déposerait que des fleurs de pensée, pour ceux qu'on aime de part le mur, sans haine et vers l'azur d'un monde un peu moins … pressé!
Je rêve d'un mur où l'on partage les idées, où chacun déposant la sienne, les siennes, on en ressort plus riche du partage des idées vers ce qu'il faudrait faire, vers ce que l'on pourrait faire, comme un possible échange qui parlerait de toi, de moi, de nous, du monde quoi, et qui mettrait à genoux toutes les perspectives de la gestion du tout
Je rêve d'un mur où l'on pourrait se taire, un partage aux taiseux, ceux qui ne disent rien et vivent le quotidien comme si le fleuve des presque rien déborderait et, tel un tsunami sans fin, casserait le mur tant écouté par ceux qui, à n'en point douté, ont intérêt à écouter ce mot même que j'inscris sur le mur que j'aimerai gommer
Je rêve d'un mur où l'on pourrait gommer
Bonjour mur, pas tant que ça d'ailleurs, j'inscris sur toi la trace, comment tout à chacun, la trace d'être passé là, exactement, ici, entends tu, mur, le verbe que j'écris? alors écoute une dernière fois, enregistre bien ce que tu penses vendre à d'autres, à monnayer l'humanité, écoute donc, écoute bien, Bonjour j'ai dis, bonjour le mur, j'écris: "rien n'est accessible que l'intérieur de soi"
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Fantôme
Fantôme des jours passés
Ces heures sombres et lumineuses de silence habité
A croiser d'autres fantômes au zeste de quelque respiration tardive
En attendant la suite
Le saut final que feront ceux qui meurent en bonne santé
Les autres aussi
Fantôme
Fantôme des jours heureux
Tout doucement revient à rappeler celui de celle
Celle justement qui nous rendit heureux
Pour un hors temps, une bêtise, un paravent
Et puis c'est pschitttt, plus rien du tout
Un fantôme part, l'autre à genoux
Qu'elle était belle la danse macabre quand les squelettes se pensaient marbre
Deux fantômes partent, et puis combien?
Fantôme
Fantôme interne qui fait semblant
Je n'suis plus là, n'ai nulle crainte
Et puis un soir, aller savoir
C'est moi que rev'la c't'histoire
J'ai dans les vents bien somnolé et je reviens pour t'épater
Alors dors que je te porte au corridor qui nous transporte
Plus vite, plus vrai, ne rien lâcher, car pourquoi faire?
Fantôme
Je ne crois plus aux fantômes
J'ai passé l'âge
M'a dit un soir
Un beau fantôme
Bien sage
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Chouette, c'est maintenant, l'histoire commence maintenant!
Chouette, c'est aujourd'hui, l'histoire commence aujourd'hui!
Trêve d'attendre que le jour tombe, et se relève, et retombe, etc
C'est maintenant, c'est chouette, le bonheur c'est maintenant!
Mais comment faire?
Rien de plus simple, avant de dire, le faire!
Bonjour bonheur, t'as quoi à faire?
Un petit chemin rien de sérieux, car pourquoi faire?
Chouette, c'est maintenant, le bonheur c'est maintenant!
Y a pas d'attente, genre trois minutes, faut que j'me prépare
Non, non,
Là Maintenant,
là tout de suite
Rien d'autre avant
Tout pour la suite
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