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L'appel du large
Il y a comme un appel un sentiment de pas fini
Un quotidien presque poubelle et l'avenir indéfini
Une route droite et infinie qui s'en partait vers le couchant
Les nuages et le vent disaient prend la route aujourd'hui
J'ai pris le temps de tout poser il fut un temps où s'envoler
Semblait facile destinée c'est quand l'enfant bien réveillé
Révait comme il respirait et inventait le monde autour
S'y projetait avec humour en oubliant qu'il est aimé
L'appel est plus fort aujourd'hui alors il résonne intérieur
Est-ce le fruit de mon ennui est-ce la peur est-ce rieur?
J'ai déjà pris cette direction alors jeune et plein d'entrain
Je n'ai pas tenu trois saisons avant de devenir rien
Ce chemin là n'est pas tracé il ne faut pas s'en écarter
Il gomme même les pas passés et il oblige à avancer
L'obscurité comme un azur et la vérité comme un mur
Creuser dessous alors s'enfuir et là courir, courir
C'est un étrange quotidien je suis suspendu à des ronces
Et je contemple le matin il me faudrait une pierre ponce
Pour grignoter un peu plus loin pour grignoter juste derrière
Tout en douceur pour te plaire pour effacer la belle affaire
Alors apparaît le bateau sur une mer désertique
Je suis spectateur du beau et là pourtant je panique
Casser les ronces et s'en sortir courir encore pour s'enfuir
S'enfuir pour retrouver tranquillité question posée
C'est un grand lit qui m'accompagne un grand lit qui soigne la blessure
Un peu de sang quelques raclures nu sans un pagne et sans futur
C'est un grand lit de sa durée un lit qui oblige à poser
Tu as révé et maintenant rapidement faut oublier
Le rêve et la réalité
deux mondes superposés
Le rêve sans réalité
l'onde des désespérés
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