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Le marin
Le bateau quitte le port et j'ai le coeur alors rempli de toi ma belle ton parfum de la veille
On devine en arrière le port qui s'efface et qui laisse la place à la mer et ces vagues
Le vent du large est froid quand on lance la voile le regard se tourne l'océan nous avale
L'inconnu qui m'appelle c'est le chant du lointain pilier des lendemains à toujours fidèle
Le bateau vogue en mer et la terre est bien loin dans le rhum j'espère
Je garde au fond des yeux les paysages heureux et ces îles en hiver
Les tempêtes vents contraires les horizons sans fin et ce ciel infini
Qui m'indique le chemin pour revenir auprès de tes tendres calins et de ces douces nuits
Le bateau suit sa course la grande ourse nous raconte qu'on pèchera demain
Plus le temps de penser s'activer récolter les fruits de l'océan qu'on espère généreux
Quelques nuits au panier et la dure volonté corps et âme au service du bateau qui travaille
Bien ranger dans la cale les futures ripailles pour les gens du pays et pour un peu de riz
Le bateau s'en revient je cherche à petit pas au fin fond de moi-même le souvenir de vous
Cela fait quelques mois et si l'image est floue la présente de toi se rapproche et m'appelle
Que diront donc celles qui chez eux bien rangé gardent leurs beaux maris pour les soirs d'été
Que diras-tu aussi quand on se reverra je rentre au pays vide et plein à la fois
Le bateau rentre au port et je t'ai aperçu le long de la jetée au mileu des nantis
Mon regard est ailleurs il est encore un peu vers les infinis et les lueurs du soir
Quand tu me serres enfin c'est un électrochoc qui relance le sang de ce corps qui a faim
Tes discours raccordent les rivières terrestres et nos âmes réunis entonnent le refrain
Tags : bateau, bien, port, ton, appelle
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