• Quand le printemps s'en vint poussent de belles fleurs

    Qui vous poussent le cœur vers les chemins sans fin


    Quand le printemps s'en vint poussent des fleurs sauvages

    Pourtant n'ont d'autres rages que le fruit du destin


    Quand le printemps s'en vint poussent des exceptions

    Qui n'ont d'autres ambitions que d'espérer demain


    Quand le printemps s'en vint poussent des raretés

    Qui ont mis des années à devenir enfin


    J'aimerai cette fleur qui a ce rien de cœur

    Et je l'aimerai plus loin à l'approche de l'hiver


    Quand elle s'étiolera je récupèrerai

    Ces rêves et ces peurs que je mettrais en terre

    Pour que plus loin jamais elle ne meurt

     


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  • C'est une drôle hsitoire

    Hélas oubliée

    Au détour d'un contoir

    Revenait chevalier

    Il avait la fierté

    Et le verbe en pourboire

    Mais il ne pensait

    Au mieux que tard le soir

     

    Rien alors apparut

    Lui parla des vertus

    Oubliées disparues

    Tu sais que tu as lu

    Tu sais qu'un peu plus loin

    Emmène le chemin

    Même il était une fois

    Embrase les destins

     

    Faites taire de suite

    Aux rêves éphémères

    Il n'est rien pour la suite

    Tu oublies que moi j'erre

    Bien t'en garde et pourtant

    Il est là certains vents

    Emportent le levant

    Néant qui prend son temps

     

    Rien alors repart

    Il avait fait la part

    Grande et désespérante

    Oublie que les gens mentent

    Le chevalier déçu

    Espéra la venue

    Rien qu'un rêve des rues

     


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  • Elle monte sur le bord de l'évier à vaisselle

    Et ces pieds en ficelles ajustent un bel accord

    Que la musique soit belle et qu'alors en ressort

    Le juste réconfort doit avoir la part belle

     

    Un jour surprenant la vaissellle déborde

    Il faut mettre de l'ordre dans ce bel avenant

    Allons y vaillament chassons donc les hordes

    De désordres sans nom nettoyons plus avant

     

    Sur un verre ébréché de l'évier à vaisselle

    Une main s'est posée une belle dentelle

    Qui au lieu de penser espérait pelle mèle

    Un doux rêve en été et un beau caroussel

     

    Là le verre vexé fit payer à la belle

    Par son sang versé le soucis du détail

    Et trancha la beauté qui alors cria aïe

    Et couru affolée recoudre ce moindre mal

     

    Trois semaines passées et le verre oublié

    Sur le bord de l'évier à vaisselle j'irai

    Et si tu me dis belle saches qeu j'ai brisé

    Ce verre qui m'a blessé c'était une bagatelle

     

     


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  • Où naissent les idées c'est un bel oasis

    Au delà de tout vice au milieu des déserts

    C'est comme un vert prés qui chante l'éphémère

    Entends tu donc passer cet air comme un délice

     

    Tu revenais aussi des songes de l'amer

    Tu parlais de la mer comme d'un raccourci

    Mes pas sont sur la terre et l'on échange ainsi

    Une idée deux aussi comme chacun sait faire

     

    Où naissent les idées on en parle tout bas

    Et l'on repart riche des idées d'autres pas

    Comme si d'échanger protégait du trépas

    Voyageur esseulé qui sait comme tu t'en fiches

     

    Une idée qui font quatre deux chacuns partagées

    L'oasis renaît donne à l'hiver l'âtre

    Au coin duquel qui sait tu viendras te débattre

    Réchauffer ces idées ces minuscules astres

     

     

     


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  • Année noire qui s'achève

    L'obscurité comme un baiser

    Le ciel pleure les yeux baissés

    Et les grisailles de l'espoir

     

    Année noire qui s'en va

    C'est l'arc en ciel plus loin qui ose

    Lumière du ciel apothéose

    Et les dérivés du grand soir

     

    Année noire s'en est partie

    Quelle couleur donc survit

    C'est dans le noir tout est écrit

    Y a qu'a demander aux fétards

     

    Une année noire comme un paris

    C'est quand remontent les ennuis

    Demain l'aurore comme l'on dit

    Entends tu donc ce dernier soir

     

    Aller la vie noire aussi

    Et lumineuse comme tu vis

    Bien au fond de tous les non dits

    C'est là que tourne le grand phare

     

    Après le noir la couleur

    Après l'espoir la douleur

    Ou la douceur va savoir

    De quoi demain va se parer

     

    Les cordes tombent et c'est l'été

    La noirceur s'en est allée

     

     


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  • sens tu l'automne qui arrive

    l'automne m'enivre

    c'est une mélodie monotone

    la vie callée, l'hivers après

    c'est la couleur vers l'ocre jaune

    c'est la nature qui s'endort

    elle a encore tellement donné

    c'est l'éphémère qu'on pense rentrer

    il reviendra prochain été

    c'est le battement des verts près

    c'est le souvenir enraciné

    l'arbre se tait il s'enracine

    cherche profond la couleur spleen

    le vent s'éveille et devient froid

    comme la veille tu n'parlais pas

    c'est la chataigne et sa poêlée

    l'humus et tous les champignons

    c'est l'oiseau qui s'en est allé

    laissant derrière la saison

    la grande horloge reprend son tour

    ce temps qui passe est plein d'amour

    celui qui dit tranquillement

    que ça repart c'est un détour

    case départ des beaux jours

    l'automne m'envivre

    de tous les livres

    que j'ai pu lire

    celui qui livre

    l'avenir

     


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  • "on s'en tape"


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  • La plus belle se cache et n'aime pas beaucoup

    Les crabes dans la nasse et les cordes au coup

    Du coup pas grand monde ne sait qu'elle est belle à souhait

    C'est de la tête aux pieds doux vent d'été qui passe

     

    De vendeta j'en ai révé même essayé de guerre lasse

    La plus belle se tait se promène loin des coups de hache

    Hier blessé sans qu'on le sache j'ai bien au fond de ma besace

    Tous les baisers pour sa trombine qu'elle maline a ignoré

     


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  • Une bouteille à la mer fait-elle le tour du monde

    Quand les vents éphémères changent la table ronde

    Elle changera de Terre et donnera son onde

    Son message du désert où tu étais le monde

     

    Un texto sur la toile numérique d'aujourd'hui

    S'envole dans la nuit la connexion épique

    Changera-t-elle panique son discours de pluie

    Le silence qui suit sonne comme tragique

     

    Le verbe crié au vent tourne-t-il alentour

    A l'approche du carrefour cherche-it-il devant

    Prend-il les contours des rires  bien avant

    L'approche dans le temps de ton coeur tambour

     

    La mélodie secrète qui s'écrit sur les jours

    Et les nuits de l'amour que j'avais à la fête

    Des détours de l'être tu répondais glamour

    Un mot qui savait mettre mon coeur au gout du jour

     


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