• derrière

    un peu de toi et moi

    tout de suite

    le nord et le grand froid

    plus loin

    le soleil a minuit

     

    derrière

    un reve qui s'efface

    tout de suite

    une nuit sans palace

    plus loin

    lumière du quotidien

     

    derrière

    quelques erreurs aussi

    tout de suite

    c'est comme l'on grandit

    plus loin

    où mènera les pas

     

    derrière

    j'ai oublié déjà

    tout de suite

    je me souviens pourtant

    plus loin

    le printemps et la vie

     


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  • L'orchestre virtuel s'accordait dans ma tête

    Le premier violon s'était pas encore là

    Et la section de cuivre revenait de la fête

    J'entonne la partition à l'intérieur de moi

     

    C'est la flute qui commence un son grave moelleux

    Suivi délicatement par le quatuor

    Le hautbois qui reprend soutenu par les cors

    Et l'espace s'en allant laisse place au décors

     

    Les timables démarrent la marche inéluctable

    Les seconds violons viennent se mettre à table

    Et le vent qui se lève dans la musique même

    S'envole lentement au dessus du poème

     

    Le premier violon fait son apparition

    Dépose une mélodie sur l'onde de l'orchestre

    Qui la suit et entoure toute la vibration

    C'est une symphonie qui s'écrit dans le geste

     

    Alors au point final le silence revient

    Impose son solo et dessine la fin

    Où l'on sent s'en aller la musique au loin

    Tout ça à l'intérieur au café du matin

     

    Souvent toute la journée l'orchestre s'en rappelle

    Aux oreilles et au coeur tel un écho lointain

    La partition s'étire et s'estompe lentement

    La réverbération réinvente le présent

     


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  • j'attendais le temps qui passe

    Sur le quai d'une gare

    Je l'espérais à l'heure

    Voire légèrement en retard

    Certains alors de mes contemporains

    Raleront se disant

    Qu'il n'est pas permis

    Pour le temps qui passe

    D'arriver en retard

    Voire même légèrement

    Et je m'amuserai

    De ces contestations

    Car là juste j'attendais

    Voir le temps passer

    Qu'il ait beaucoup à faire

    Sans être ponctuel

    Comment lui en vouloir

    Alors le temps est arrivé

    Presque à l'heure d'été

    Et je l'ai vu passé

    Et puis je suis rentré

    Bien heureux d'intérieur

    Ce n'est pas tous les jours

    Qu'on voit le temps passer

    Il faut être renseigné 

    Des lieux et des heures

    De ce grand voyageur

    Qui creuse l'immobile

    Que l'on vive ou qu'on meurt

    Mais est-ce bien cela

    Que le temps passe et va

    Est-ce nous qui passons

    Et lui qui nous attend

    Sur le quai d'une gare

    Sommes nous donc à l'heure

    Ou un peu en retard


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  • Le vent se lève, sents tu la brise

    Et tous les rèves avant qu'ils brisent

    Sur la rocaille du quotidien

    Sur les murailles du lendemain

     

    Partons au large largons les voiles

    Partons plus loin que l'horizon

    Allons donc voir dans quelle cale

    Sera demain ce tourbillon

     

    Viens mon amour vers la mer

    Tous les discours ont d'éphémères

    Que respirons l'appel du large

    La liberté mise à la nage

     

    Partons encore en profondeur

    A l'intérieur des racines

    Quand tu es cime que je gravis

    Quand l'oxygène alors s'enfuit

     

    Nous n'aurons rien au résultat

    Que nos ébats et l'autre aussi

    Un peu de toi qu'on garde au coeur

    Quand le vent s'lève

    Et qu'on s'ennuit


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  • Ceux qu'on retient ne sont pas ceux qui sont

    Et Ceux qui furent n' sont plus là pour le dire

    Comme l'histoire sonne le balafon

    Comme l'on écoute le son des oui-dire

     

    L'exactitude n'a que peu d'intérêt

    Quand on entend préter même aux nuées

    La vérité d'enfantine devient véracité

    L'exactitude n'a que s'en oublier

     

    Et pourtant certes on marcha sur la lune

    Et pourtant certes comme disait Galilée

    En chuchottant à la fin du procés

    Pourtant elle tourne le soleil au milieu

     

    Que peut-on faire face  à l'immensité

    Quand le savoir devient spécialisé

    A espérer l'intelligence plutot que la facilité

     

    Que peut-on faire face à la destinée

    Quand l'ignorance s'érige en vérité

    A espérer l'humilité plutot que la véracité

     

    La vérité est un grand champ d'automne

    Qui se dévoile à chaque pas qu'l'on fait

    Qui se dévoile plus grand que le ciel tonne

    Pourtant les pas nous les avons bien fait

     


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  • A cette époque on trouvait bien souvent

    Des baisers qui nous tombaient du ciel

    De tendres baisers mélés d'ambres et de miel

    Qu'on recevait sur les lèvres par le vent

     

    Et si l'on répondait le baiser de l'averse

    Un peu flatté et rougissant aussi

    En suivant le principe du retour inverse

    Revenait à la belle qui l'avait envoyé

     

    Mais un jour dans la course des moi

    On a dit des baisers qu'ils été devenus

    Froids acides et toxiques à la fois

    Quand ils précipitaient on recherchait son toit

     

    Et souvent maintenant quand ils tombent du ciel

    On se couvre en oubliant qu'ils viennent

    De tes lèvres s'envolant vers le ciel

    Et par les nuages alors me reviennent

     


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  • Il nous faut accélérer, c'est sur!

    Où ralentir?

    Tiens voilà une idée!

    Ralentir...

    Quand je souffle j'expire

    Et pour respirer il me faut inspirer

    Où la respiration est un downtempo

    Sauf pour les sportif qui cachent bien leur jeux

    Ils accélèrent le rythme et tombent bien plus bas

    Le rythme le plus bas est celui des morts

    L'on trouve juste au dessus baleines et cétacés

    Qui vivent des années

    A battre trop vite chez les mammifères

    Le coeur accélère le temps et approche l'instant

    Et pourtant

    Comment puis-je ralentir le battement de mon coeur

    Qui joue de ses tambours quand tu passes à coté

    Et pourtant

    Comment puis-je ralentir le battement de mon coeur

    Quand tu es à coté


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  • J'ai essayé toutes les Gibson

    Sur des Marschal pas tous rouillés

    Aussi joué la Fender Strat

    Sur des hot rod bien lampés

    C'est le ukulele qui m'a appelé 

     

    Entre le piano et le trombone

    J'ai hésité qu'on me pardonne

    Entre la flute et le banjo

    J'ai navigué sur les tempos

    C'est le ukulele  rythme ou solo

    C'est le ukulele qui m'a appelé

     

    Ouh ouh ukulele

    Yeh yeh ukulele

     

    L'accordéon s'est invité

    Sur ma passion sans la lasser

    Une calebasse s'est présentée

    Et le tom basse m'a amusé

    C'est le ukulele qui m'a appelé

     

    Le violoncelle a fait parre belle

    Au quatuor où la trompette

    Révait encore la clarinette

    Les cuivres et bois pelle melle

    C'est le ukulele à quatre ficelles

    C'est le ukulele qui m'a appelé

     

    Ouh ouh ukulele

    Yeh yeh ukulele

     


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    • j'aimerai mais je n'ose, demander une pause
    • accordéé

     

    • J'aimerai mais je n'ose vivre une apothéose
    • accordée

     

    • j'aimerai si tu oses t'embarquer vers la prose
    • c'est osé

     

    • j'aimerai que tu poses sur le temps découpé
    • jamais

     

    • j'aimerai que tu dises autre chose que des bétises
    • je te biz

     

    • j'aimerai pour une fois devenir juste moi
    • ça va d'soit

     

    • j'aimerai c'est demain un levé de matin
    • cette fin

     

    • j'aimerai si tu sais raconter les histoires
    • je n'sais rien

     

    • j'aimerai si tu veux transperser le miroir
    • n'en dit rien

     

    • j'aimerai c'est un fait pas grand chose et pourtant
    • alors ose et fait

     


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