• Résumé de l'histoire Prométhée vole le feux

    Aux dieux de tout là haut pour le donner aux hommes

    Il est encore puni car un aigle au matin

    A vif dévore son foie qui repousse comme il peut

     

    Ca ne suffisait pas et les dieux sarcastiques

    Envoyèrent un cadeau qu'ils pensaient maléfique

    Pandora toute parée de bijoux fantastiques

    Première femme s'il en est et des plus magnifique

     

    Sur la boite qu'elle portait il me faut m'attarder

    Une boite drôle d'idée un mystère à cacher

    Prométhée a un frère et c'est Epiméthée

    Qui s'éprit de la belle comme lui j'aurais fait

     

    C'est l'amour qui s'invente qu'y a-t-il dans la boite

    Aveuglés l'un par l'autre ils entrouvent le voile

    Et les maux de la terre s'envolent sur la toile

    De la vie éphémère quand Prométhée déboule

     

    Il referme rapidement la boite juste à temps

    Juste avant que l'espoir n'en sorte triomphant

    Il reste alors la bouée véritable

    Quand au fond de la nuit la douleur est palpable

     

    C'est l'histoire et depuis tous les dieux nous envient

    Femme et homme réunis qui dressent ainsi la table

    Pour partager l'amour cet ailleurs de l'ennui

    Cet instant inédit que racontent les fables

     

    Dans l'homme d'aujourd'hui il est un peu des deux

    Le titan et son frère l'amoureux le sévère

    Et la femme d'aujourd'hui est gardienne du mystère

    Pandora la première et tout ce qu'il s'en suit

     


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  • C'est l'histoire d'un instant

    Qui voulait prendre le temps

    La durée l'amusait

    Il aimait l'inventer

     

    As-tu donc trois minutes

    Fumer la cigarette

    A la pause mais chut

    Tes yeux me font la fête

     

    Vingt quatre heures avec toi

    C'est un tour de la Terre

    Vingt quatre heures contre toi

    De la vie les mystères

     

    On a planté l'instant

    Que souvent arrosait

    La rosée des pensées

    Fertilise le temps

     

    As-tu donc une p'tite heure

    Boire un verre et trinquer

    A la vie c'est mon coeur

    Que tu as réveillé

     

    Vingt quatre heures avec toi

    C'est un tour de la Terre

    Vingt quatre heures contre toi

    De l'autre le mystère

     

    Et l'instant a poussé

    En prenant tout son temps

    Ca devait l'amuser

    Qu'il grandisse autant

     

    As-tu l'après midi

    Où demain la soirée

    Je respire tes envies

    Et l'instant qui se crée

     

    Vingt quatre heures avec toi

    C'est un tour de la Terre

    Vingt quatre heures contre toi

    De l'instant le mystère

     


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  •  

    La contine commence où nos pas l'ont laissé

    Le monde s'agrandit c'est comme tout disparaît

    Après deux solutions aux yeux des spécialistes

    Tout s'éteint à jamais ou grand retour au risque

     

    Alors de voyager j'y pense bien entendu

    Dans tes yeux comme j'aime et ailleurs surtout

    Si des fois je t'emmène nos corps tel des cailloux

    Qui roulent à perdre haleine et la musique au bout

     

    La contine poursuit elle laisse au mystère

    Nos p'tits pas raccourcis les enfants de naguère

    Après deux solutions dans les mains des faussaires

    Poursuivre troublions ou voguer la galère

     

    Alors de voyager j'y pense bien entendu

    Sur ta peau comme j'aime et ailleurs surtout

    Si des fois tu m'emmènes nos corps tel des cailloux

    Qui roulent à perdre halène se retrouvent debout

     

    La contine s'achève pour que dorme l'enfant

    Ouvre la porte des rêves qui sont souvent devant

    Après deux solutions à l'écoute du levant

    Enraciner le tout ou plonger dans le temps

     

    Alors de voyager j'y pense bien entendu

    Au fil de tes pensées et ailleurs surtout

    Si des fois la vie mène qu'y a-t-il donc devant

    Où vont nos pas ensembles qui sèment des cailloux



     


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  • Cette histoire là est pleine d'humour noir

    Je ne m'attarderai pas sur la cause des déboires

    Le matin je remonte à force de sueur

    Une pierre qui descend quand c'est l'heure du soir

     

    Vous me plaignez surement pourtant si vous saviez

    Comme disait Camus m'imaginer heureux

    Il est un peu de moi en toi même inné

    Qui remonte la pierre chaque jour un peu mieux

     

    Il arrive parfois que je rencontre d'autres

    Sysiphes comme moi d'autres mauvais apôtres

    Crois moi si tu voudras mais on ne parle pas

    De la pierre à grimper quand on rit aux éclats

     

    Et l'imagination s'active tout en haut

    A regarder la pierre descendre de son mieux

    C'est de la poésie quand au hasard des mots

    On parle à la pierre qui faisait de son mieux

     

    Bonjour au beau matin comment vas-tu vieille branche

    Reprenons le chemin dis moi ce que tu penses

    Entends tu dans le vent d'aujourd'hui le silence

    Allons-y vaillemment reprenons en cadence

     

    La pierre se fait légère et même me devance

    Dans le chemin dit-on est le seul intérêt

    Chaque jour différent et parfois éclairé

    De l'amour qui seul peut faire la pierre s'envoler

     

     


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  • Il est au fond de nous un endroit un peu sombre

    Une caverne profonde où l'on aime être seul

    Comme en dehors du monde et pas loin du linceul

    C'est l'endroit où l'on joue à parler avec l'onde

     

    Au fond de la caverne mais qu'en dirait Platon

    Il n'est point de reflets et la lumière est terne

    Quand au détour des jours on s'enterre profond

    Rappeller à soi même la grande baliverne

     

    Et de l'obscurité après un certain temps

    L'étincelle renaît et éclaire l'instant

    Où l'on peut ressortir comme un nouvel enfant

    Ecouter la clarté la brillances des gens

     

    Il m'arrive souvent c'est comme une habitude

    D'un peu de temps passé au fond de la caverne

    Ni triste ni joyeux tout à la solitude

    Ma caverne qui dit mieux n'a pas de turpitude

     

    C'est un indispensable un désert interdit

    Il n'a du reflet du monde que l'ennui

    Où les outils que j'ai se transforment en jouets

    Où je défais le monde et le sort de sa cage

     

     Quelle belle illusion la caverne intérieur

    Et qu'en dirait Platon à coup sur pour l'heure

    Il me démontrerait qu'elle n'existe pas

    Au delà des idées qui sont bien au delà

     


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  • Toi qui aime les histoires qui racontent l'amour

    A l'extrême dérisoires et tragiques toujours

    Celle là te plaira commence au point du jour

    Quand l'hirondelle s'éveille elle va à la rivière

     

    Elle s'y désaltère et se mire dans l'eau

    Elle s'y trouve belle fait un brin de toilette

    Et flane un peu aussi avant d'aller plus haut

    Un poisson l'aperçoit du fond de sa cachette

     

    Drôle d'oiseau s'il en est se dit le vertébré

    Et Mignone à souhait de ce que j'ai pu voir

    Passera-t-elle ce soir pour sur il me faudrait

    Monter à la surface pour voir ce qu'il en est

     

    Le poisson doucement glissa à travers l'onde

    Approcha la surface tous les sens aux aguets

    C'est au matin suivant juste après la pénombre

    Que l'hirondelle allant aperçu le reflet

     

    Je rêve surement la nuit vient s'achever

    C'est comme si la rivière a des yeux qui regardent

    La surface est toujours celle de tous les dangers

    Ce regard pourtant n'est pas tant sur ses gardes

     

    Le poisson attentif osa juste un salut

    Une bulle de mots traversa la frontière

    L'hirondelle écouta les bulles s'envoler

    Et découvrit alors le poisson des rivières

     

    Tous les matins suivant et même un peu plus tard

    Au près de la surface les amants échangaient

    C'est entre l'air et l'eau histoire de densité

    La surface est un leure que l'on peut effacer

     

    De te savoir là je nage joyeusement

    J'ai les ailes au levant et le coeur envolé

    Rapprochons nous encore apprends moi l'élément

    Mon coeur se décort quand tu es à coté

     

    La tragédie ici est une simplicité

    C'est près de la surface chacun de son coté

    Si le poisson s'envole il va d'étouffer

    Et l'hirondelle au fond risque de se noyer

     

    L'hirondelle et le poisson

     


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  • Le bateau quitte le port et j'ai le coeur alors rempli de toi ma belle ton parfum de la veille

    On devine en arrière le port qui s'efface et qui laisse la place à la mer et ces vagues

    Le vent du large est froid quand on lance la voile le regard se tourne l'océan nous avale

    L'inconnu qui m'appelle c'est le chant du lointain pilier des lendemains à toujours fidèle

     

    Le bateau vogue en mer et la terre est bien loin dans le rhum j'espère

    Je garde au fond des yeux les paysages heureux et ces îles en hiver

    Les tempêtes vents contraires les horizons sans fin et ce ciel infini

    Qui m'indique le chemin pour revenir auprès de tes tendres calins et de ces douces nuits

     

    Le bateau suit sa course la grande ourse nous raconte qu'on pèchera demain

    Plus le temps de penser s'activer récolter les fruits de l'océan qu'on espère généreux

    Quelques nuits au panier et la dure volonté corps et âme au service du bateau qui travaille

    Bien ranger dans la cale les futures ripailles pour les gens du pays et pour un peu de riz

     

    Le bateau s'en revient je cherche à petit pas au fin fond de moi-même le souvenir de vous

    Cela fait quelques mois et si l'image est floue la présente de toi se rapproche et m'appelle

    Que diront donc celles qui chez eux bien rangé gardent leurs beaux maris pour les soirs d'été

    Que diras-tu aussi quand on se reverra je rentre au pays vide et plein à la fois

     

    Le bateau rentre au port et je t'ai aperçu le long de la jetée au mileu des nantis

    Mon regard est ailleurs il est encore un peu vers les infinis et les lueurs du soir

    Quand tu me serres enfin c'est un électrochoc qui relance le sang de ce corps qui a faim

    Tes discours raccordent les rivières terrestres et nos âmes réunis entonnent le refrain

     

     

     


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  • Qu'y a-t-il derrière

    L'horizon des possibles

    L'horizon est ce lot

    Des justes pas possible

     

    Une belle intégrale

    Un ailleur qui dérive

    Bien loin de tous les graal

    Un lendemain sensible

     

    Alors à la boussole

    On définit le cap

    C'est comme un peu plus loin

    On y va si t'es cap

     

    J'irai bien vers le sud

    Tripoter les bernudes

    J'irai bien vers le nord 

    Voir un nouvel accord

     

    Qu'y a-t-il derrière

    L'horizon des possibles

    Il s'étend au dehors

    Il est comme tu m'envivres

     

    Demain un peu plus loin

    Sur la sphere on dérive

    Le cap est incertain

    Et la boussole est ivre

     

    L'horizon s'infint

    Quand on avance un peu

    Ira-t-on juste un peu

    Tripoter l'horizon 

     

     


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  • J'ai effacé la mélodie qui t'appelait pour ne garder

    Qu'un bel arpège trois petites notes et quelque rythme

    Pour dire l'espace le temps qui passe t'y voir danser

    Et libérer tous ces baisers qu'tu m'as donné

     

    J'ai effacé jusqu'à la forme de la peinture pour ne garder

    Qu'un bel accord vers les couleurs et quelques traits

    Pour dire l'espace le temps qui passe t'y voir réver

    Et libérer tous ces baisers qu'tu m'as donné

     

    J'ai effacé les demi mots les phrases cachées pour ne garder

    Qu'une chansonnette trois p'tits quatrains qui font la fête

    Et disent l'espace le temps qui passe t'y voir voler

    Conter fleurette à ces baisers qu'tu m'as donné

     

    J'ai effacé en profondeur les certitudes pour ne garder

    Qu'un coeur qui bat bien au delà de l'habitude

    Qui vit l'espace le temps qui passe t'y voir penser

    Te rendre un peu de ces baisers qu'tu m'as donné

     


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