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Les bastions tombent
Et la guerre devance
La part de l'ombre
Les rêves en cadances
Qu'importe le nombre
Quand le coeur lance
L'un l'autre sombre
L'océan est immence
Où est donc l'épée
Celle qui tranche à vif
Où est donc l'épée
Au delà des récifs
Où est donc l'épée
Sortie de son fourreau
Pour dire le vrai
L'épée et les couteaux
Tranche ici à défaut de l'aimmeurs
Tranche la tranche qu'on espère meilleur
Tranche au fond bien avant le repos
Comme il faut tranche pour dire merci
Vrai véritable que souvent l'on protège
Vrai tellement du soleil à la neige
Et revenir aussi entre temps tellement mieux
Auprès de tes baisers et des rivages heureux
Alors nettoyer la lame qui a dit
Et la câler aussi au fin fond d'une larme
Sans oublier ce qu'elle fut ce qu'elle fit
Sans oublier surtout le coeur à la table
Et ouis peut-être encore juste de respirer
Ressentir la fougue et le rêve protégé
Et puis peut-être encore l'un et l'autre retrouvé
Et puis là s'endormir et renaître imparfait
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Comme j'aime et comme j'aimerai
Cette seconde sur les années
Ce petit temps où l'on était
juste à coté pas très longtemps
C'était d'alors et c'est passé
Certains prétendent que sur avant
C'était bien mieux que maintenant
Et avant quoi c'est là le temps
Avant soi même avant qu'on s'aime
Avant toujours votons avant
Avant quoi même avant que sème
L'après qui mène bien plus loin qu'avant
L'après fait peur c'est bien certain
L'après commence demain
L'après c"'est ce bel incertain
L'après l'avant le lendemain
L'après commence maintenant
L'après c'est surement pour les grands
L'après d'ailleurs a commencé
L'après il faudrait l'inventer
Peut-on donc inventer l'après
Avant qu'il commence à naître
Peut-on donc inventer d'après
Sur le terreau de ce qui put être
L'après rappelle la chanson
Qui racontait la table rase
Sur le passé à l'unisson
Criait debout pour qu'il s'érase
Alors tous ceux qui claironnent
Que Le passé c'est vachement mieux
Qu'on n'y peut rien ou juste un peu
Que c'est passé et c'est tant mieux
Pour revenir parfois souvent
A un rien de stabilité
Je pense aux arbes et aux voleurs
Qui singent leurs humanités
Je vote l'arbre et au delà
Je vote la nouvelle branche
Je vote gaïa la magnifique
Et cela n'a rien d'épique
Je vote sens et la raison
Je vote contre les pulsions
Je vote au coeur et aux amis
Je vote à toutes les jeunesses
Je vote par le système
Qui définit mpon vote extrême
Je vote pour que cesse
Le vote des faiblesses
Je vote pour la plèbe
A gauche bien sur
Je vote pour changer
Le pari du devenir
J'ai la rose au coeur
Et le poing qui dit noir
Je vote rose et garde
Le poing pour l'espoiir
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Les héros de cette histoire s'approchent inexorablement de la station balnéaire. On suppose bien sur qu'ils vont se rencontrer, et c'est ainsi que l'histoire se poursuit. Quel intérêt alors à vous la raconter? Parce qu'il y a rencontre et rencontre, et que pour cette étrange espèce qu'est l'homo sapiens sapiens, l'unicité de l'individu redéfinit encore et toujours la valse des sentiments partagés, ou peut-être est-ce une masurka?
Il faudrait surement définir plus avant l'Univers de cette époque là, faire voyager nos personnages sur une carte imaginaire, et bien non. Comme dans le théâte classique, l'époque, le lieu, et l'action, sont uniques. Et cela suffit bien à décrire ce qui inévitablement arrivera, à savoir ... mais chut, cela est pour la suite.
Le lieu donc est la station balnéaire, mais qu'est-ce donc? Il fait dire qu'à force de voyager hors la Terre, les citoyens en vinrent à espérer quelques lieux d'usage, pour recharger l'énergie du vaisseau et d'eux-mêmes. Les premieres stations furent adaptées tout naturellement aux stations orbitales internationales, mais leur fréquentation augmentant vers l'exponentiel, on privatisa le tout, au profil de quelques cousins des chefs d'états sous prétexte de qualité de service et de continuïté de fonctionnement. Il est vrai qu'une station en grève pose toujours grand problème, mais la raison secrète en était surtout que cela restait dans la famille des grands du monde, toujours à l'affut d'une vache à traire, d'une poule aux oeufs d'or. On a beau voyager dans l'espace, on n'en garde pas moins les bonnes vieilles pratiques terrestres qui ont fait leurs preuves.
La station balénaire avait cette particularité d'être tant un lieu de recharge que de villégiature, étant idéalement situé en orbite autour de Saturne la magnifique. Les suites royales des hotels de luxe proposaient la vue panoramique sur les anneaux de la géante gazeuse, qui éclairée par le Soleil lointain donnaient en toile de fond toute la féérie qu'abondamment sur Terre on vantait à grand coup de clip publicitaires sur l'intervoy. Le prix du séjour avait d'ailleurs beaucoup baissé, et la station balnéraire était devenue une destination de loisir prisée, pour les voyages de noces ou de funérailles, pour les familles recherchant l'exotisme et la tranquilité, pour les artistes révant d'approcher autrement qu'en virtuel la grande temporelle. Certains même projetaient d'y résider le temps d'une révolution, à savoir soixante quinze temps lents, le tour d'une grande aiguille de l'horloge céleste.
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Allumette, tu fais quoi?
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J'arrive à la base, le temps de me garer
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je t'attends au poste d'embarquement, grouille-toi
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du calme, chérie, on n'est pas à la bourre
Ahlala, sacré Sophia, toujours speedée, toujours à l'heure, toujours prévoyante, toujours top quoi, des amis comme ça, c'est très précieux, parfois fatiguant.
Moi j'ai du me réveiller avec une demi-heure de retard, bon, là, j'suis presque à l'heure. Je cours dans le couloir de la station d'embarquement. Sophia est là, elle a l'air énervé
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faut qu'on se grouille
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aller, ça va
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votre titre d'envol please, demande l'intervoy
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voici, voici
et nous voilà parti sur le tapis glissant. D'un coté les bagages, légers, et de l'autre nous même, et un instant de causette
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alors tu l'as revu
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m'en parle même pas, un vrai fantôme
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quoi, il ne t'a pas rappelé
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je ne lui ai pas laissé le temps, mais il est toujours occupé
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je serai toi, je me ferai désirer
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oui, mais tu n'es pas moi
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oh mais dit, t'as un nouveau tour d'oreille
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et oui, les soldes, j'ai pas pu résister
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cela te va plutôt bien, la pub dit vrai?
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Laquelle
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tour d'oreille, j'entends des merveilles
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oui, pas faux, hihihi
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ça raconte quoi?
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Là de suite, l'horoscope galactique
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alors dit voir?
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T'es quel signe déjà
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sirius night
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« sirius night, les vents galactiques sont avec vous, vous aller faire une rencontre qui changera votre vie »
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ahah, très drôle
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mais je ne rigole pas, il se trompe rarement
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bon, passons
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moi par exemple, il m'a prédit que j'attendrais un peu énervé une amie en retard
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quelle prédiction …
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une rencontre … hum hum, ça te ferait du bien, la fille!
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Mouais, si c'est avec une plante carnivore de la planète Hunguère, non merci
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je peux demander plus de précisions, mais cela est payant
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non merci, aller, on embarque. Prête pour la sieste?
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Oh oui, je vais choisir un rêve d'île avec un beau flibustier
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Drôle d'idée, pour moi un film fera l'affaire
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du genre?
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Du genre qui ne fait pas trop réfléchir. Et pour Mathilda?
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Je te dis cela dès le réveil, à toute Allumette
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Un monde meurt, un autre né
Qui étais-je?
Qui serai-je?
Là, comme c'est surprenant, ressentir le temps.
Je pense au sculpteur qui dévoile un cheval d'un marbre bleu ou vert.
L'enfant lui demande comment savait-il le cheval dans le bloc de pierre.
Et le sculpteur se tait, quand ses yeux racontent le chemin des errances, la lueur.
Se sculpte-t-on soi même?
Comme l'argile ou comme la pierre? Rajouter, retirer?
Quel est l'outil?
La main ou le burin?
Qu'ai-je à retirer? à rajouter?
Suis-je de roc ou malléable?
Je me souviens.
Et la mélancolie m'irrigue.
Je regarde le temps, il indique 14 temps, 14 instants.
Qu'est-ce qu'un instant?
Qu'est-ce que le temps?
Une soupe de poisson, hum!
C'est bon, j'avais presque oublié.
Je sens le sang qui circule de nouveau jusqu'aux doigts de pieds.
Le coeur bat-il en soi ou pour les autres?
Suis-je mon coeur? ou plus loin?
En suis-je l'extérieur?
Le souvenir, qu'est-ce donc?
Un autre soi-même, comme une photo de famille?
La racine de soi-même, comme un essentiel qui brille?
...
La glace fond à l'approche d'une étoile
J'ai du croiser je ne sais quoi, le vaisseau spatial est recouvert de glace
Je laisse derrière moi une trainée d'eau qui se sublime, je n'ai jamais autant ressemblé à une comète.
A l'intérieur de moi aussi, la glace fond. Drôle d'expérience que de sortir de 25 ans de cryogénisation. J'ai des fourmis dans les jambes, dans les bras, les orteils, l'intestin, les cheveux, ça chatouille. Tiens, les cheveux d'ailleurs, où en suis-je. Je m'approche de la glace: quel tête! Une barbe de trois kilomètres, et des cheveux jusqu'au bassin. Il faudra faire quelque chose, rien ne presse. C'est dingo quand même, tout a poussé alors que j'étais congelé. J'avais beau le savoir au départ, le résultat est surprenant! Et les oreilles, voyons voir? Elles ont grandi aussi, à n'en point douter, de vrais beaux pavillons. Quand aux ongles, je ne vous raconte même pas. Une petite séance de douche-cleaning me ferai le plus grand bien. J'ai bien fait d'y penser avant de partir, la douche cleaning non seulement me rendra tout propre tout en me réchauffant, elle fait beaucoup plus: Elle me coiffera, me rasera, me manicurera, etc …
Un café et j'y vais.
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Tiens avant de démarrer, j'ai quelle température?
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T'es à 28 mon grand, me dit Marcel, mon ordi qui sait lire dans les pensées. Je programme le début de la douche-cleaning, cher maître? Je propose de démarrer à 32, histoire de ne pas te bruler.
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Trop aimable, Marcel, ok c'est parti. Tu m'envoyer pendant que tu y es cet album de Jehtro Tull que j'ai tant?
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Aqualung, de circonstance pendant une douche-cleaning, comme l'on dit
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Bon, tes remarques …
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oui, bien sur, mais je suis programmé pour l'humour également, ahahah!
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Sacré Marcel, je te reconnais bien là, allez va c'est parti, et pendant ce temps tu me prépares un debreafing de l'époque, le lieu, les évènements, …
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C'est déjà prêt
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bon, alors juste un excellent brunch
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pas de problème, à de suite et bloug bloug sous la douche
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Marcel!
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Ok, Ok, mais ça fait quelques temps que je n'ai pu rigoler.
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Je te rappelle juste que l'humour n'a d'intérêt que par sa rareté
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Raté Marcel, l'auto-humour je peux l'utiliser?
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autant que tu voudras, si possible en silence
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ahahah, trop dar, l'patron!
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No comment, j'suis content de te retrouver
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moi aussi, mister
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Marcel!
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Pardon, maître
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voilà mieux, alors musique, maestro
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j'aime quand tu m'appelles ainsi, voici...
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Dur ce matin, un peu chargé la veille mais on a bien rigolé.
Faudrait que j'pense à dormir un peu, et toutes ces priorités …
Heureusement, j'ai appris à m'organiser. Premièrement, un café.
Voilà, alors le planning, il dit quoi?
Ah oui c'est vrai, dans douze instants, on doit être à la station balnéaire, pour faire une surprise à Mathilda, qui ne s'y attend pas.
C'est une amie d'enfance, j'ai rencardé les potos pour lui faire un truc dont elle se souviendra, 30 temps, ça ne s'oublie pas.
Bon, faudrait que je me mette au norme du voyage spatial. Un p'tit séjour dans la bulle de désintoxynation me semble nécessaire. Un p'tit café avant, et après une bonne douche.
Un quart temps après, j'suis dispo pour la douche. Qu'est-ce donc que le bonheur si ce n'est cet instant où je chante le gospel sous le jet d'eau, et les rêves à tu tête. J'suis bien, hier n'est pas demain.
Une serviette, j'ai douze temps. Tranquille.
Tiens, trois messages sur l'intervoy
Oh David, que veut-il? C'est fini mon trésor, je n'écoute même pas.
Ma maman, oui c'est vrai, ne pas oublier qu'après le temps en court on fait les boutiques. Trop fort la mother, elle pense à tout, à elle surtout, mais je l'aime.
Le troisième message est plus circonstancié. Il semble qu'un possible se dessine vers l'un de mes grand projet: un concert galactique sur la planète Gnaqua. J'y ai pas mal travaillé, ça a l'air de répondre. Le message est de l'office du tourisme, qui me propose un rendez-vous. Je rappelle de suite.
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oui bonjour, Allumette à l'appareil (c'est mon prénom). Je rappelle suite à votre message concernant le concert sur la planète Gnaqua
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je vous passe le service concerné. Dit une voix qui travaille.
S'en suit un vidéogramme qui présente l'aventure sur la planète Gnaqua, ses rivages, ses lumières aux trois soleils, ses couchés de comètes, etc …
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oui, bonjour, je ne vous ai pas trop fait attendre, j'espère?
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Non, merci. Je rappelle juste par rapport …
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au projet de concert, oui , bien sur. Ce projet nous intéresse, il faudrait que l'on puisse se rencontrer. Dans les temps suivants par exemple?
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Oui, très bien, plutôt troisième temps pour moi
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Troisième temps, deuxième carcan, cela vous convient-il?
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Très bien, J'y serai
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pourriez-vous nous envoyer le dossier détaillé
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je vous envoie cela dans le temps en court
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Alors à tout bientôt, bon temps
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A vous de même.
Ouf, pas le temps de souffler …
J'appelle l'ordi
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Marcel? (c'est comme cela qu'il s'appelle)
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je suis là, que veux-tu Alumette?
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Donne moi le planning de ce que tu as entendu.
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Je l'affiche
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Oulala cela se précipite
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Je préviens qui?
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Qui tu sais pour de suite, et après on verra
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ça roule
Dans deux instant, il faut que je sois à la base. Je peux le faire!
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Cela fait Vingt cinq ans, l'ordinateur le dit, il ne se trompe jamais.
Vingt cinq ans … une paille, une éternité.
Je me réveille doucement, le cocon cryogène me réchauffe lentement. Une douce chaleur à point d'heure.
Vingt cinq ans et rien n'a changé, il me faut un café. Je l'aimais fort comme l'amour, chaud comme l'été, noir comme le jour.
Je sors du sarcophage, j'ai du mal à marcher. Le café est prêt. Vingt cinq ans après, un café, c'est parfait.
La mémoire me revient, la question … plus loin.
Pourquoi maintenant?
Le café est excellent. Merci Marcel!
Le hublot me renvoi l'infinité obscure, une étoile au loin, rien de bien certain.
Vertige. Je me souviens, cela est bien normal. S'allonger, ça revient, le corps, cet animal ...
Encore un café, il est chaud, il redonne couleur à la peau.
Vivant.
Je me branche sur la machine à souvenir. Surprenant, elle ne m'apprend rien de bien essentiel, juste quelques détails qui ont peu d'importance. L'essentiel, le détail, quelle pensée, j'accordais surement l'essentiel au détail. Ce temps semble passé.
Le pourquoi du départ me revient, le paris sur l'incertain.
Mon cœur semble éteint.
Au loin, dans le hublot, on dirait une planète.
Qu'est-ce un jour par ici, comment nomme – t-on l'étoile?
J'entends sur la tôle l'action des rétros fusées.
Je consulte Marcel, l'ordinateur, un peu de temps pour comprendre.
Pourquoi ici, pourquoi maintenant?
Alors, le cœur se met à battre.
Vivant!
Tiens, j'ai toujours le banjo.
Un p'tit café encore, je m'y risque.
Bien comme je pensais, bien rouillé sur les doigts.
Pourtant ils savaient. Le corps oublie …
Pas sur, j'ai la gaule, la GDM, comme disait mon pote philou, la Gaule Du Matin.
Tiens, Rositta se pointe. Rositta, c'est une idée d'un copain avant mon voyage. il m'avait dit
"Une superbe poulette robotique, qui sait y faire., ça n'est jamais inutile"
On s'en lasse aussi, mais là, y pas photo, j'ai l'envie.
"Tu viens chérie", qu'elle me dit,
"Après le café", je réponds,
Et nous voilà au lit.
C'est presque bon
Elle s'endort, et retourne à son chargeur.
Je m'étire.
Vingt cinq ans...
Un sky, une clop, j'trouve tout, c'est fou
J'avais bien préparé mon vaisseau.
Manger un peu, quel est le cap?
Je retourne au hublot, une station spatial semble la direction.
Marcel me dit: "dans douze heure jonction"
C'est vrai, Marcel, il il dans les pensées.
Douze heure, ça va, c'est loin
Le temps d'un réveil de compétition.
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le monde est à nous, mon amour
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ça ne durera pas
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La question n'est pas là, voit comme le coeur bat
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Tu partiras
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Ou toi, là je t'aime
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Et je t'aime aussi
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Serre moi mon amour
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Et serre moi aussi, je t'aime
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Te souviens-tu d'hier
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Chut
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Et demain vers quoi
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re Chut … là c'est tout
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Pas faux … là c'est nous
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C'est fou
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Quoi, nous?
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Oh non, juste là
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Pas faux
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Serre moi
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Tout ça tout ça
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Chut, dis pas
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juste un peu?
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A l'oreille alors
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Tout doux, comme ça
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Oui, c'est fou
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Pas à nous
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c'est là pourtant
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Alors s'aimer, je t'aime
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Et moi pareil, en entier
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Je pars aux rêves
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Et je m'en vais
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On s'vois plus loin?
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Oui, on s'vois demain
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Je t'embrasse
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Je te bise, de tendres baisers
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Plus loin
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Là ta main
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la tienne
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ton sein
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ta veine
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je t'aime
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nos corps disent pareil
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Le mien s'endort
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Le mien aussi, tout contre
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mon coeur
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mon amour
La cryogénination commence son effet, et comme dit, et comme prévu par le programme, je pars avec le coeur qui bat. Marcel, l'ordinateur, me souhaite bon voyage. il a pour mission de me réveiller plus loin, en cas d'espoir. Je pars tout droit, loi d'inertie, et pour longtemps. La règle est dure, mais c'est la règle. C'est comme un demi rêve, comme s'il l'on se voyait demain, car demain c'est lundi, et lundi, ...
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A tout début ... une fin
Et bien ça y est, les histoires d'un bord de mer sont achevées, après 6 mois d'écriture, 99 poèmes
Alors je prends le temps de réunir les meilleurs passages dans un recueil du même nom, illustré par Olivier Mazuay
Il n'est pas dit qu'après d'autres poèmes suivront, ou de la prose, allez savoir ...
Merci aux 2500 visiteurs du blog, et à plus loin certainement
Alexis
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