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Sur une plage en hiver
J'ai croisé mon amour
Et les vents d'éphémères
Chantonnaient la chanson
C'est une masurka
Qu'ensemble nous dansions
Et la mer respirait
Ses amours passions
Alors le pas s'éloigne
Chacun l'autre intérieur
Tout en haut le bonheur
D'un tempo qui nous poigne
Tout deux émerveillés
Du bel horizontal
La mer qui s'élancait
Vers la terre qui se toile
Qui donc de la vague
Ou bien du beau rivage
Va vers l'autre et y nage
Qui donc écrit la page
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Faut-il un nouveau chant qui raconte l'amour
L'histoire nous renvoie le sentiment sans âge
Et le soleil s'extase à l'envers toujours
A rappeller les pages des gens d'un autre jour
La fleur printanière dévoile ses pétalles
Alors lui parler au milieu d'un hiver
Et écouter aussi ces amours de naguère
Ont façonné le monde depuis des millénaires
Où commence le mystère et où se finit-on
C'est comme si l'Univers bourgeonait à foison
Le coeur se pétalle et vibre à l'unisson
De la fleur d'amour qu'ensemble nous découvrons
Elle raconte la colombe et le brin d'olivier
Elle raconte les mondes à jamais oubliés
Elle raconte aussi l'onde des amants enlassés
Elle raconte la ronde sentiments partagés
Quand plus loin au devant tout semble perdre sens
Au matin dérivant d'un navire qui s'élance
C'est le brin de muguet qui donne la semence
Des espoirs volés des rèves que tu penses
Et quand pointe l'été un joli coquelicot
Rappelle la couleur au beau milieu des près
Toutes les fleurs des chants chantonnent la spendeur
De la fleur d'amour qui regarde devant
En dehors du temps
Au dehors des discours
Bien plus avant
La fleur d'amour
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Je me retrouve enfin alors c'est surprenant
Tu m'appelles et je pars dans cette direction
Au milieu de la cadence le trapeze revient
Pour repartir encore et puis là c'est laché
Les mains se réceptionnent quand le coeur a douté
Il n'est plus verticale et la Terre est plus loin
Nous voguons dans les airs les poignées dans les mains
Un bien juste retour et l'on s'en va au loin
Chacun de son coté chacun au balancier
En silence on retourne c'est le haut de l'échelle
Et puis c'est surprenant on pense au filet
Que serait-il passé s'il n'avait existé
Comment aurait-il fait si tu n'étais pas là
Le tourbillon descend c'est quand le rideau tombe
Loin de l'autre en chacun se réveille le monde
Si c'était à refaire donnerais-tu à l'onde
L'éphémère tempo d'un balancier plus loin
Qui invite l'enfant à lacher sa pénombre
A discourir au vent le balancier inonde
Ce qui est d'impossible devient alors permis
Aux étoiles sous tente on touche l'infinie
Le balancier balance et comme ceux de l'espèce
Je marche bien souvent s'il m'arrive parfois
D'aller vers l'étoilé c'est quand l'ivresse danse
Ma marche est balancier un pied l'autre devance
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Quand le silence parle
Comme on dirait qu'il crit
C'est la brisure qui râle
C'est le silence aussi
N'as-tu pas souvenir
Que tu lui racontais
Les douleurs qui fut tienne
Ces cimbales brisées
Quand encore par moment
C'est le fleuve de mots
Qui l'a presque noyé
Où respire les maux
Quand le silence parle
Comme on dirait qu'il crit
C'est la brisure qui râle
Quand le silence s'ennuit
Il aimerait discourir
Avec toi en silence
Partager cette brise
Qui habite les sens
Quand encore par moments
C'est le fleuve soupir
Une pause qui expire
Où respire le temps
Quand le silence parle
C'est qu'il lui faut survivre
C'est la brisure qui râle
Qui tempo l'avenir
Il écoute permanent
Peu de gens font autant
Qui pense donc lui plaire
Demander comme il va
Quand alors par moments
Sur le fleuve des rires
Il explore un soupir
Ou bien pause une mire
Quand le silence parle
Ce n'est pas torélable
La plupart lui en veulent
Il repart dans sa cale
Où il refait silence
Intérieur et autour
Obligatoire démense
Cadeau pour l'alentour
S'il t'a donné de lui
Rien qu'un peu de lui même
Alors je t'envie
Car le silence sème
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Je m'endors et il s'ouvre
Comme un film noir et blanc
C'est réel tout en grand
Et plus vrai que nature
Je m'réveille il démarre
Dans la vie quelle histoire
La couleur future
Peinture le brouillard
C'est la sieste je n'sais plus
La frontière absolue
Sur le rêve je vis
L'oiseau roi sur la grève
Connais-tu cette histoire
La frontière dérosoire
Entre l'air et la vague
L'élément qui divague
Il faut bien choisir
D'un coté les désirs
Et de l'autre les plaisirs
Au milieu l'impossbile
Je pose un pied ici
Et puis l'autre à coté
Et je revois le rêve
Et sa part oubliée
Quand plus loin surement
Sous le ciel si bas
Aux ébats des amants
Le rêve prend son temps
C'est le pied dans le sol
Qui jamais ne trahit
Que s'ouvre la farandole
Qu'un jour je t'ai dis
La couleur intérieure
Et la grisaille aussi
Et le froid et la pluie
Qui carillone l'heure
Où les coeurs réinventent
Bien au delà du rêve
La sève alors qui chantent
Sur les corps un accord
La part du rêve
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L'hiver s'en approche as-tu donc vu passé
Les oiseaux migrateurs
Ceux qui vont voir l'été vers d'autres latitudes
Se rassemblent pile à l'heure
Ces nuages d'envolés et ce ciel voilé
Par les ailes qui battent
Le coeur dit j'ai hate d'aller plus loin là bas
Et le nuage va
Il est seul le rouge gorge au milieu de la neige
Et ses rèves sont voyages
il vole alentour au milieu de la grêle
Vogue les paysages
D'un message du ciel au milieu de l'ennui
Comme un petit bagage
Les bisous migrateurs qu'un jour tu lui as dit
Qui remplissent la page
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Le monde à l'envers suit la course plus loin
La falaise s'approche par ici on sait bien
La chute à l'avenir si le pas mène plus loin
Contempler n'est par dire avancer incertain
C'est le vent l'entends-tu comme un air de cool jazz
Tempo smooth qui prétend ralentir la course
Ressentir l'instant repérer la grand ourse
La marche inscrit le temps quand avant tout est naze
Le monde à revers pense à grande vitesse
La falaise s'approche par ici vers l'ivresse
La chute ne caresse que les mauvais accords
Ecouter passe encore si entendre est promesse
C'est le vent l'entends-tu comme un air de cool jazz
Un amour au tempo qui dévoile le soir
Ralentir le soir qu'il soit vrai véritable
Que chaque pas dise smooth la vague qui s'extase
Le monde se travers toujours plus vite encore
La falaise s'approche par ici on suppose
La chute apothéose n'a rien d'une grand mystère
Ecouter une pause et réver à l'envers
C'est le vent qui traverse comme un air de cool jazz
Ralentit à l'envers l'inertie de l'instant
Une bulle de temps s'envole et dit devant
Un amour de cool jazz le smooth love une page
Qui ralentit la course du monde qui s'enfuit
Qui lui rappelle aussi que la love est la vie
Que la falaise dit pas grand chose est finit
Que la réponse si j'ose est cet air d'inédit
Changeons la trajectoire de la course de l'instant
Survivre surement quand tempète le vent
Par moment vraiment free et si cool souvent
Entends-tu donc ce vent qui nous jazz le temps
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Aimes-tu le soir les p'tites histoires
Celles qui voyagent juste à coté
Ne vont pas loin sans finir tard
Celles qu'on raconte sans les noter
Connais-tu donc la sympathique
Histoire du vent qui s'en lassait
D'souffler ainsi et tout le temps
Et qui voulait se reposer
Celle pour petits et grands
De l'araignée sous le tapis
Qui s'régalait quand les amis
Laissaient les miettes tomber devant
Celle de l'eau dans les tuyaux
Qui gougloutait point trop n'en faut
A réchauffait le matin tôt
La douche quand l'hiver est là haut
Celle du livre qui s'ennnuyait
Et qui révait de s'envoler
Pourtant coincé comme il l'était
Il ne pouvait même pas bouger
Celle du son dans les ramures
Qui frissonait rien qu'à l'idée
Qu'un jour quelqu'un l'écouterait
Et dont le chant est un murmure
Bien sur celle des amants
Elle après lui, et lui ensuite
Qui inventairent pour la suite
Les histoires comme des torrents
Connais-tu celle de la cafetière
Qui soupirait sur une table
Rencontra un pichet de bière
Vécu l'amour véritable
Où celle d'une maisonnet
Qui passait son temps à dormir
Et qui révait d'aller courir
Voir la mer vers les galets
Les p'tites histoires c'est pour le soir
Pour s'en souvenir matin suivant
Imaginer que dure le temps
Des p'tites histoires avant les grandes
Les p'tite histoires pour les enfants
Et pour les grands qui ont gardé
La part du rêve la vérité
Les p'tites histoires pour de vrai
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Le voyage filait au pays d'alentour
Le ciel et l'horizon se mariaient vers toujours
Où le vol des oiseaux gardait la verticale
Le haut le bas plus loin l'absence d'un drapeau
J'écouter sans rien dire les passants discuter
Le parfum d'autres aussi parfois insupportable
Le sourire politesse quelques banalités
Le repos qui promet quelqu' instant d'allégresse
Alors comme un ballon qui découvre surprit
L'autre tour d'horizon les steppes intérieures
Alors à l'opéra du haut de son balcon
Un chanteur murmure la folie du héros
Derrière le décor s'affaire le machiniste
Engrenages complices répondent en accord
Quand le rideau retombe le public un peu triste
En redemande encore puis finit par se taire
Dans le rêve je rêve qu'à défaut je m'endors
L'abime enveloppe tout ça géométrique
Quand le réveil s'étrique bascule de revers
Je me lève à l'envers et le réveil s'endort
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