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Cette histoire là est pleine d'humour noir
Je ne m'attarderai pas sur la cause des déboires
Le matin je remonte à force de sueur
Une pierre qui descend quand c'est l'heure du soir
Vous me plaignez surement pourtant si vous saviez
Comme disait Camus m'imaginer heureux
Il est un peu de moi en toi même inné
Qui remonte la pierre chaque jour un peu mieux
Il arrive parfois que je rencontre d'autres
Sysiphes comme moi d'autres mauvais apôtres
Crois moi si tu voudras mais on ne parle pas
De la pierre à grimper quand on rit aux éclats
Et l'imagination s'active tout en haut
A regarder la pierre descendre de son mieux
C'est de la poésie quand au hasard des mots
On parle à la pierre qui faisait de son mieux
Bonjour au beau matin comment vas-tu vieille branche
Reprenons le chemin dis moi ce que tu penses
Entends tu dans le vent d'aujourd'hui le silence
Allons-y vaillemment reprenons en cadence
La pierre se fait légère et même me devance
Dans le chemin dit-on est le seul intérêt
Chaque jour différent et parfois éclairé
De l'amour qui seul peut faire la pierre s'envoler
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Il est au fond de nous un endroit un peu sombre
Une caverne profonde où l'on aime être seul
Comme en dehors du monde et pas loin du linceul
C'est l'endroit où l'on joue à parler avec l'onde
Au fond de la caverne mais qu'en dirait Platon
Il n'est point de reflets et la lumière est terne
Quand au détour des jours on s'enterre profond
Rappeller à soi même la grande baliverne
Et de l'obscurité après un certain temps
L'étincelle renaît et éclaire l'instant
Où l'on peut ressortir comme un nouvel enfant
Ecouter la clarté la brillances des gens
Il m'arrive souvent c'est comme une habitude
D'un peu de temps passé au fond de la caverne
Ni triste ni joyeux tout à la solitude
Ma caverne qui dit mieux n'a pas de turpitude
C'est un indispensable un désert interdit
Il n'a du reflet du monde que l'ennui
Où les outils que j'ai se transforment en jouets
Où je défais le monde et le sort de sa cage
Quelle belle illusion la caverne intérieur
Et qu'en dirait Platon à coup sur pour l'heure
Il me démontrerait qu'elle n'existe pas
Au delà des idées qui sont bien au delà
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Toi qui aime les histoires qui racontent l'amour
A l'extrême dérisoires et tragiques toujours
Celle là te plaira commence au point du jour
Quand l'hirondelle s'éveille elle va à la rivière
Elle s'y désaltère et se mire dans l'eau
Elle s'y trouve belle fait un brin de toilette
Et flane un peu aussi avant d'aller plus haut
Un poisson l'aperçoit du fond de sa cachette
Drôle d'oiseau s'il en est se dit le vertébré
Et Mignone à souhait de ce que j'ai pu voir
Passera-t-elle ce soir pour sur il me faudrait
Monter à la surface pour voir ce qu'il en est
Le poisson doucement glissa à travers l'onde
Approcha la surface tous les sens aux aguets
C'est au matin suivant juste après la pénombre
Que l'hirondelle allant aperçu le reflet
Je rêve surement la nuit vient s'achever
C'est comme si la rivière a des yeux qui regardent
La surface est toujours celle de tous les dangers
Ce regard pourtant n'est pas tant sur ses gardes
Le poisson attentif osa juste un salut
Une bulle de mots traversa la frontière
L'hirondelle écouta les bulles s'envoler
Et découvrit alors le poisson des rivières
Tous les matins suivant et même un peu plus tard
Au près de la surface les amants échangaient
C'est entre l'air et l'eau histoire de densité
La surface est un leure que l'on peut effacer
De te savoir là je nage joyeusement
J'ai les ailes au levant et le coeur envolé
Rapprochons nous encore apprends moi l'élément
Mon coeur se décort quand tu es à coté
La tragédie ici est une simplicité
C'est près de la surface chacun de son coté
Si le poisson s'envole il va d'étouffer
Et l'hirondelle au fond risque de se noyer
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Le bateau quitte le port et j'ai le coeur alors rempli de toi ma belle ton parfum de la veille
On devine en arrière le port qui s'efface et qui laisse la place à la mer et ces vagues
Le vent du large est froid quand on lance la voile le regard se tourne l'océan nous avale
L'inconnu qui m'appelle c'est le chant du lointain pilier des lendemains à toujours fidèle
Le bateau vogue en mer et la terre est bien loin dans le rhum j'espère
Je garde au fond des yeux les paysages heureux et ces îles en hiver
Les tempêtes vents contraires les horizons sans fin et ce ciel infini
Qui m'indique le chemin pour revenir auprès de tes tendres calins et de ces douces nuits
Le bateau suit sa course la grande ourse nous raconte qu'on pèchera demain
Plus le temps de penser s'activer récolter les fruits de l'océan qu'on espère généreux
Quelques nuits au panier et la dure volonté corps et âme au service du bateau qui travaille
Bien ranger dans la cale les futures ripailles pour les gens du pays et pour un peu de riz
Le bateau s'en revient je cherche à petit pas au fin fond de moi-même le souvenir de vous
Cela fait quelques mois et si l'image est floue la présente de toi se rapproche et m'appelle
Que diront donc celles qui chez eux bien rangé gardent leurs beaux maris pour les soirs d'été
Que diras-tu aussi quand on se reverra je rentre au pays vide et plein à la fois
Le bateau rentre au port et je t'ai aperçu le long de la jetée au mileu des nantis
Mon regard est ailleurs il est encore un peu vers les infinis et les lueurs du soir
Quand tu me serres enfin c'est un électrochoc qui relance le sang de ce corps qui a faim
Tes discours raccordent les rivières terrestres et nos âmes réunis entonnent le refrain
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Qu'y a-t-il derrière
L'horizon des possibles
L'horizon est ce lot
Des justes pas possible
Une belle intégrale
Un ailleur qui dérive
Bien loin de tous les graal
Un lendemain sensible
Alors à la boussole
On définit le cap
C'est comme un peu plus loin
On y va si t'es cap
J'irai bien vers le sud
Tripoter les bernudes
J'irai bien vers le nord
Voir un nouvel accord
Qu'y a-t-il derrière
L'horizon des possibles
Il s'étend au dehors
Il est comme tu m'envivres
Demain un peu plus loin
Sur la sphere on dérive
Le cap est incertain
Et la boussole est ivre
L'horizon s'infint
Quand on avance un peu
Ira-t-on juste un peu
Tripoter l'horizon
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J'ai effacé la mélodie qui t'appelait pour ne garder
Qu'un bel arpège trois petites notes et quelque rythme
Pour dire l'espace le temps qui passe t'y voir danser
Et libérer tous ces baisers qu'tu m'as donné
J'ai effacé jusqu'à la forme de la peinture pour ne garder
Qu'un bel accord vers les couleurs et quelques traits
Pour dire l'espace le temps qui passe t'y voir réver
Et libérer tous ces baisers qu'tu m'as donné
J'ai effacé les demi mots les phrases cachées pour ne garder
Qu'une chansonnette trois p'tits quatrains qui font la fête
Et disent l'espace le temps qui passe t'y voir voler
Conter fleurette à ces baisers qu'tu m'as donné
J'ai effacé en profondeur les certitudes pour ne garder
Qu'un coeur qui bat bien au delà de l'habitude
Qui vit l'espace le temps qui passe t'y voir penser
Te rendre un peu de ces baisers qu'tu m'as donné
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C'est cher payé la valentine
Chèrement passées les années spleen
La vérité cette enfantine
A la rancune des épines
Bien fait pour toi bel enfoiré
Qui gambadait les vers près
Bien fait pour toi la valentine
Ne se sublime qu'avec l'effet
C'est cher payé la vérité
Chèrement cherché sur les années
La valentine t'oubliait
Encore toujours tu la cherchais
Bien fait pour toi bel enfoiré
Bien fait pour toi la valentine
Attend où tu as oublié
La valentine s'enfuyait
C'est cher payé la destiné
Chèrement bossé et fatigué
La valenvine s'en foutait
Comme de son premier baiser
Bien fait pour toi bel enfoiré
Bien fait pour toi la valentine
Espère qu'on la prenne en entier
La valentine s'en est allée
C'est cher payé le grand chemin
Chrèrement payé le destin
La valentine écoute au loin
Comme le refrain qu'elle aime bien
Bien fait pour toi bel enfoiré
Bien fait pour toi la valentine
S'en revient alors tend la main
D'la valentine vers demain
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Quand le piano m'appelle
Je pense à toi la belle
Et puis l'instant d'après
Je m'en vais
C'est chargé de l'amour
Des enfants de toujours
Qui aiment dans l'instant
Le vrai
Tu as peur déjà
Que je ne revienne pas
Je n'en sais rien tu sais
C'est un fait
Le corps vers son antenne
Emmène loin déjà
La mélodie qui veille
Est là
Alors je la suis
J'esquisse ce qui suit
Et là tout s'abandonne
S'enfuit
Plus loin quelques étoilles
Et les constellations
Les rythmes de la toile
Le son
Ce son qui remplit tout
Le coeur en entier
J'ai souvenir de vous
Les nuées
Désert qui s'abandonne
Et qui raconte aussi
Comme le soleil tonne
La nuit
Et le piano s'essoufle
Et je suis à demi
Mélodie suit sa course
S'enfuit
Quand au réveil suivant
Tu demandes gentilment
Quel était le voyage
Je te ments
Non par méchanceté
Pour ne pas décevoir
Car je repartirai
Plus tard
Laisse le piano ouvert
Essaie donc toi aussi
Et vois comme je te sers
Ma mie
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Les microcosmes m'amusent
Ces mondes miniatures
Quand ils sont habités
Par les vrais enfants
Tout tourne autour de l'un
Qui grandit doucement
Tout danse autour de l'une
L'enfant tel un aimant
Pourtant bien surement
Quand l'enfant devient grand
Ca revient décevant
Ces mondes sans géants
Tout tourne autour de l'une
Qui pense être le centre
Tout danse autour de l'un
Qui croit mener la ronde
Copernic que penser
De ton héliocentrisme
Et Einstein qui plus est
D'la relativité
Un peu d'humilité
Messieurs les grands enfants
Nous sommes Sept milliards
Dont beaucoup moins centrés
Dans la ville olympique
On fonctionne par cercle
Qui se croisent à quatre ans
Mais jamais bien avant
La vision de l'atome
N'est pas si concentrique
Qu'on puisse oser y croire
Disait Bohr à l'automne
Alors s'il vous plait
Osez donc juste un peu
Face au cercle des peureux
Un ouvert qui dit mieux
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