• Une rose était morose et s'habilla tout de bon

    S'autorisa une pause dans un bar sans cotillon

     

    S'y produisait quelques fleurs qui jouaient avec le cœur

    Et la rose à son bonheur en oublia même ses peurs

     

    La botte couleur de rose brillait sans les cotillons

    Il me faudrait la prose pour vous en dire plus long

     

    Elle avait le regard miel même quelques dentelles

    Comme un passé en ficelles, le cœur éternel

     

    Comme la rose a ses épines s'en vint un clown du spleen

    Il écouta la câline alors tomba une épine

     

    La botte couleur de rose avait perdu un talon

    Il me faudrait la prose pour vous en dire plus long

     

    Aïe dit-elle et la musique s'ouvrit en un chapiteau

    Serais-tu plutôt rythmique? c'est la mélodie qu'il me faut

     

    Elle avait le regard miel et dieu comme elle était belle

    Le retard en dentelle l'œil éternel

     

    La botte couleur de rose résonnait à l'unisson

    Il me faudrait la prose pour vous en dire plus long

     

    La rose s'en est allée moi je l'ai vu passé

    Inutile destinée juste un instant volé



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  • Tiens un message de toi
    Et ça me rend joyeux
    Pour encore quelques pas
    Pour quelques heures au mieux

    Le bonheur n'est fait
    Que de tous petits riens
    Et un message c'est comme
    Un signe de la main

    Qui dit coucou là bas
    Boujou ça va -t-il bien
    Moi ça va bien et toi
    Même si ça va pas

    Tu peux n'en dire rien
    Le silence c'est bien
    Il est des beaux messages
    Qui n'en disent pas moins

    Et alors la chaîne
    Des messages de rien
    Invente un lendemain
    Qui annule les peines

    Les peines de rien
    D'ailleurs
    Les peines du quotidien
    Ces moins que rien

    Tiens un message de toi
    Et cela n'est pas rien
    Ca fait du bien
    Pas rien

    Car un silence
    Avec presque rien
    C'est la musique qui vient 



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  • Je suis une feuille d'automne

    Qui part aux quatre vents

    Quand tonne le printemps

    Faut-il voir devant ?

     

    L'arbre qui me portait

    A changé son histoire

    Et me voilà porté

    Par les vents de l'histoire

     

    Celui de l'est

    Me redonne de la veste

    Celui du sud

    M'inspire un prélude

    Celui de l'ouest

    Me donne un peu de lest

    Celui du nord

    Me dit que j't'aime plus fort

     

    Je suis une feuille morte

    Qui voyage dans le vent

    L'arbre qui me portait

    A changé de saison

    Et j'écoute le son

    Des pollens envolés

    Qui vont chercher devant

    Un avenir d'eau forte

     

    Le vent de l'est

    Leur donne le geste

    Le vent du sud

    L'attitude

    Le vent de l'ouest

    Donne ses caresses

    Le vent du nord

    Me dit que j't'aime plus fort

     

    Je suis feuille morte

    Qui se pose il est temps

    Sais-tu le vent transporte

    Et pour parler des vents

    J'aime celui du nord

    Qui m'dit qu'tu m'aimes plus fort



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  • Une page de silence avec quelques mots

    Qui ne disent que l'absence

    de tes mots

     

    C'est comme j'aimerai les entendre à l'oreille

    Où juste t'écouter s'ils n'ont pas les merveilles

    Surement qu'ils sont vrai et qu'ils n'ont de pareil

    Que le silence après

     

    Une page de silence avec juste les mots

    Qui parlent de l'absence de tes mots

     

    C'est comme j'aimerai que tu me les écrives

    Là juste comme un livre alors qu'ils me grisent

    De leur facilité de leur lumière grise

    Qui bien souvent me grise

     

    Une page de silence alors je tends l'oreille

    Et je mets tous mes sens

    En éveil

     

    C'est comme j'aimerai qu'alors tu les taises

    Ces mots sont du passé j'ai les pieds dans la glaise

    Et là j'entends pourtant de beaux mots dans le vent

    Qui appellent devant

     

    Une page de silence il m'arrive de penser

    A l'océan des sens

    Que tu m'as inspiré

     

    C'est comme j'aimerai

    Un mot comme un baiser

    Cette simplicité


     


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  • Un camion violet

    Un chapitre doré

    Un oiseau envolé

    Et toi tu danses

     

    Un regard échappé

    Un verre vite vidé

    Un concert décalé

    Et toi tu danses

     

    Un silence habité

    Une soirée oubliée

    Un passé abimé

    Et toi tu danses

     

    Un hôtel vidé

    Un chemin entamé

    Une faim d'aimer

    Et toi tu danses

     

    Quelques lignes brisées

    Arabesque des années

    Une étoile qui brille

    Et toi tu danses

     

    Au printemps quelques filles

    A l'automne quelques vrilles

    Et quand l'hiver brille

    Toi tu danses

     

    A l'été de la vie

    Le crépuscule aussi

    Sais-tu comme je t'envie

    Car toi tu danses

     



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  • Une demoiselle se promenait

    Dans une ville au mois de mai

    C'était le printemps de la vie

    C'est quand bourgeonne les envies

     

    Il flânait dans les boutiques

    Comme un parfum doux onirique

    Vers les étals de toutes choses

    Objets poèmes fringues en prose

     

    Pas mal d'habits neufs ou passés

    Comme un grand déballage d'été

    Celui-là je vais l'essayer

    As-tu vu les couleurs passer?

     

    Tous les objets ont une histoire

    Certains sont calmes d'autres des phares

    Certains d'automnes d'autres plus tard

    Certains cachés et d'autres à voir

     

    Alors au fond de la boutique

    Une belle paire de bottes épiques

    Aperçoit la demoiselle et pique

    Son attention pour qu'elle réplique

     

    Sont-ce celles du chat botté?

    Celles de l'ogre des marais?

    Celles d'une princesse passée?

    Ou celles d'un hiver bien chaussé?

     

    La demoiselle sous le charme

    De ces chausses qui montent haut

    Séduit la paire qui sans la larme

    Chaussa la belle qui vit plus haut

     

    Et tous les passants affolés

    De voir si bel assortiment

    Sur leur passage s'écartaient

    Et adressaient des compliments



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  • Je t'ai rêvé belle demoiselle

    J'ai osé te donner la dentelle

    Passé l'été à faire qu'elle soit belle

    C'est du passé laissé au carrouselle

     

    Puis j'ai dormi il faut bien survivre

    Dans une grand lit et même parfois ivre

    Et j'ai vogué sur la pointe des livres

    Que tu lisais et j'ai aimais le livre

     

    Qui s'écrivait celui de ton silence

    Qui s'effaçait celui de ton absence

    Qui n'existait que par la présence

    Qui s'envolait comme parfois je pense

     

    Le vent qui passe et embarque tout ça

    N'y a-t-il place pour l'amour ici bas

    Le vent qui fuit et qui revient

    C'est dans la nuit comme tu me souris

     

    Le chat s'en occupe et fait la place nette

    Sa toilette l'occupe et c'est jour de fête

    Il sait bien les caresses de belles inconnues

    Qui avec quelque ivresse l'emmènent dans les nues

     

    Le livre à lire est celui à écrire

    Celui à rire est bien celui qui fut

    Livre à prédire cela n'existe plus

    Livre d'avenir celui t'aurait déplu



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  •  J'ai vu le dessin de tes mains

    Et la douceur et les câlins

    Faut-il s'étonner

    De tes mains?

     

    Aperçu la lumière de tes yeux

    Et je n'ai rien connu de mieux

    Faut-il s'étonner nom de Dieu

    De tes yeux?

     

    J'ai bien vu ton intelligence

    C'est un brasier qui pense

    Faut-il s'étonner d'la relance

    vers les sens?

     

    J'ai cru la chaleur

    J'ai bu le bonheur

    Et belle erreur

    J'ai donné mon cœur

     

    Aperçu la courbe de tes seins

    C'était sous un pull marin

    Faut-il s'étonner de la fin

    De tes seins?

     

    J'ai vu la courbure de tes hanches

    Et je n'ai eu que ton absence

    Faut-il s'étonner que je pense

    A tes hanches?

     

    Je n'ai jamais vu ton nombril

    Est-ce une fleur fragile?

    Dois-je m'étonner de l'île

    De ton nombril?

     

    J'ai cru la chaleur

    J'ai bu le bonheur

    Et belle erreur

    J'ai donné mon cœur

     

    Je suis un camera

    Parfois je te voit

     


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  • Une légende d'ailleurs raconte cette histoire

    Celle d'un voyageur qui se perdit le soir

    Il erra malgré l'heure et en grand désespoir

    Il vit une lueur, s'y dirigea pour voir


    C'est une belle tour d'où résonne un son

    Un appel alentour qui vibre à l'unisson

    Qui réchauffe le cœur de cette âme perdue

    Pourtant en avait vu même affronté les peurs

     

    Une belle demoiselle paraît à la fenêtre

    Aperçoit bien surprise les errements de l'être

    Ce doit être un rôdeur mais je suis protégée

    Il n'a pas la grandeur et me paraît bien lai

     

    Alors le voyageur à son tour aperçoit

    De haut de sa grandeur cette belle aux abois

    Et lui déclare la flamme qui brûle dans son cœur

    Il a cherché ailleurs et il la veut pour femme

     

    Mais enfin bon monsieur qui êtes-vous déjà

    Vous êtes à peine là et vous criez au feu

    Que nenni demoiselle je sais ce que je dis

    Et je viendrai ici chaque nuit à la belle

     

    Et les jours passèrent et les saisons aussi

    Au pied de la passerelle de la tour endormie

    Voyageur attendit un regard de la belle

    Attendit de plus belle juste qu'elle lui sourit

     

    Cela est embêtant ce rôdeur de la nuit

    Il m'arrive pourtant penser un peu à lui

    A-t-il froid a-t-il faim a-t-il quelque ennui

    Il sera là demain comme il est cette nuit

     

    Pourtant un jour vint le voyageur partit

    Et sans en dire rien et sans rien qu'il ne fuit

    Aller voir plus loin sur le chemin de vie

    La lueur du matin et les desserts aussi

     

    La belle l'attendit mais il ne revint plus

    Elle sortit de sa tour et chercha dans les rues

    Et plus loin qu'alentour il avait disparu

    Est-ce une histoire d'amour? une légende de plus!



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