• Loterie totale grandeur nature

    Féerie animale et belle parure

    Walkyries qui blament dans les murmures

    La curie ancestrale et sa belle texture

     

    Sabre sanglant et à même le marbre

    Hache tranchante et venant du bel arbre

    Scalpel autant de rêves cultivés

    Le poing serré comme un signe d'antan

     

    Fiancée nue et sans grande passion

    Chairs à nues bouclier troublion

    Méduse au fond presque à moitié nue

    Reflet profond silence des statues

     

    Aube apogée et tout ce qui s'en suit

    Champ de bataille noirceur de la suie

    Belle envolée d'un lendemain sans nuit

    Chaleur d'été et le vide qui suit

     

    Duplicité des cœurs à demi

    Simplicité à oublier l'envie

    Fragilité au bal des walkyries

    J'ai oublié comme la vie sourit

     

    Repos bien mérité 

    Repos du guerrier



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  • L'enfant voulait grandir

    Et l'adulte le gronde

    Laissez moi rire


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  • J'étais un balayeur de mondes à l'agonie

    J'ai changé de décors ça manquait de sourire

    D'espérances et de rires pourtant à bien chercher

    On ne peut pas nier comme la nature nie

    A l'automne flambloyant qui donne ses couleurs

    Vers les ocres jaunes et le rouge antracite

    Un arbre qui s'endort ainsi que les poêtes

    Les fées les elfes étaient dans la brouette

    Un métal végétal aussitôt prend la place

    Qui ne respire pas et n'en a pas besoin

    Qui s'alimente même de la vie et s'en lasse

    C'est le regard d'hiver c'est celui qui oublie

    D'où nous viennent les pas ouvrent la létargie

    Ce soir est-il celui de dernière rosée

    Un bougeoir s'allume qui l'aurait donc osé

    Prend le vent des brumes batifole

    Plus loin là se pose et brûle apothéose

    Alors le ramasser, le mettre sans la poche

    En terre le planter lui parler l'aroser

    L'écouter pousser

    Jusqu'à ce qu'il s'envole


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  • Le chaos a son ordre

    La logique première

    A défaut de désordre

    C'est la pierre angulaire

    De tous les décords

    Tous les éphémères

    Le seul non accord

    La mère des mers


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  • Qu'y a-t-il derrière le mur de Planck

    Une planque subtile

    Une fleur fragile

    Un azur

    Une mer

    Un exil

     

    Qu'y a-t-il derrière le mur de Planck

    Un soleil d'avril

    Un dé face et pile

    Un murmure

    Ephémère

    Un concile

     

    Qu'y a-t-il derrière le mur de Planck

    Un éternel pistil

    Un funambule agile

    Un c'est sur

    Un peut-être

    Un nil

     

    Qu'y a-t-il derrière le mur de Planck

    La courbure de tes cils

    Une belle compile

    Un air pur

    Une terre

    Liquide

     

    Il y a derrière le mur de Planck

    Un peu de tout cela

    Même parfois le manque

    De toi

    Et ce Désert qui hante

    Mes pas



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  • Marin d'eau douce

    Se la coule douce

    Marin d'eau d'mer

    Amer à Terre

    Marin de rien

    S'en fout de tout

    Marin tabou

    Dort le matin

     

    Marin ancré

    Dans le fossé

    Marin des bars

    Tard le soir

    Marin d'hier

    Part voguer

    Prés du gué

    De la rivière

     

    Marin d'eau trouble

    Qui la trouble

    Marin roublard

    Dans le blizzard

    Marin profond

    Qui désespère

    Jette aux cerbères

    Ces passions

     

    Marin d'eau forte

    Ouvre la porte

    Et emporte

    Les heures mortes

     


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  • La poésie Fiesta se fête comme il se doit

    Chaque mot est un rire, penser autre que pire

    Et se noyer saoulé vers les rêves envolés

    Atteindre alors les cimes de belles étoilées

      

    Revenir rassasié des mots qu'elle aimait

    Qu'elle aimera faut dire que ces mots l'ont grisé

    Et le silence après était comme une mire

    Au delà des errances juste je l'écoutais

     

    Oui je repartirai bientôt quitterai l'anse

    Où les bateaux brisés de toutes les souffrances

    Amènent aux naufrageurs leurs seuls espérances

    Près de ce port où l'heure est à la décadence

      

    La poésie fiesta nous invite à la valse

    Alors valsons aux bras de toutes les Elsa

    C'est l'été dans ce port où chaque jour se boit

    Les amours corrida et la petite mort

     


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  • La prison d'en soi-même

    Enfermé par le même

    Geôlier et prisonnier

    Condamné maintes fois

    A la perpétuïté

    Equation des nuïtés

    Où le silence est roi

     

    Le prisonnier ébauche

    Des rêves d'évasions

    Tuer ce geôlier proche

    Et partir aux moussons

    Une autre solitude

    Sans ce fier compagnon

    Ancré dans l'habitude

     

    Et le geôlier surveille

    Bienveillant quelquefois

    Le prisonnier pareil

    A son coeur d'autrefois

    Il garde la prison

    Et toute la nuit veille

    Libre à sa façon

     

    L'enfant qui se taisait

    Propose un jeu aisé

    Libère le geôlier

    Ouvre au prisonnier

    Chacun une direction

    A chacun sa prison

    Et puis s'en est allé

     


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  • Drôle d'histoire celle de l'anti chanteur

    D'autres vers le cœur ont la corde qui zèle

    Drôle d'histoire effroyable quand l'enfant devient mâle

    La corde se fait mal se tait s'fait la mâle

     

    Quand il parle c'est creux quand il chante il pleut

    Les torrents des défauts consonance des maux

    Irrite à l'intérieur les passés douloureux

    L'espérance devient le silence qu'il faut

     

    L'anti chanteur se tait, aurait voulu chanter

    Pour celle qu'il aime et qui brûle son coeur

    Il s'endort éponger ces rêves d'un ailleurs

    Ou sa voix résonnait en un accord majeur


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