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Le vent se lève, sents tu la brise
Et tous les rèves avant qu'ils brisent
Sur la rocaille du quotidien
Sur les murailles du lendemain
Partons au large largons les voiles
Partons plus loin que l'horizon
Allons donc voir dans quelle cale
Sera demain ce tourbillon
Viens mon amour vers la mer
Tous les discours ont d'éphémères
Que respirons l'appel du large
La liberté mise à la nage
Partons encore en profondeur
A l'intérieur des racines
Quand tu es cime que je gravis
Quand l'oxygène alors s'enfuit
Nous n'aurons rien au résultat
Que nos ébats et l'autre aussi
Un peu de toi qu'on garde au coeur
Quand le vent s'lève
Et qu'on s'ennuit
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Ceux qu'on retient ne sont pas ceux qui sont
Et Ceux qui furent n' sont plus là pour le dire
Comme l'histoire sonne le balafon
Comme l'on écoute le son des oui-dire
L'exactitude n'a que peu d'intérêt
Quand on entend préter même aux nuées
La vérité d'enfantine devient véracité
L'exactitude n'a que s'en oublier
Et pourtant certes on marcha sur la lune
Et pourtant certes comme disait Galilée
En chuchottant à la fin du procés
Pourtant elle tourne le soleil au milieu
Que peut-on faire face à l'immensité
Quand le savoir devient spécialisé
A espérer l'intelligence plutot que la facilité
Que peut-on faire face à la destinée
Quand l'ignorance s'érige en vérité
A espérer l'humilité plutot que la véracité
La vérité est un grand champ d'automne
Qui se dévoile à chaque pas qu'l'on fait
Qui se dévoile plus grand que le ciel tonne
Pourtant les pas nous les avons bien fait
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A cette époque on trouvait bien souvent
Des baisers qui nous tombaient du ciel
De tendres baisers mélés d'ambres et de miel
Qu'on recevait sur les lèvres par le vent
Et si l'on répondait le baiser de l'averse
Un peu flatté et rougissant aussi
En suivant le principe du retour inverse
Revenait à la belle qui l'avait envoyé
Mais un jour dans la course des moi
On a dit des baisers qu'ils été devenus
Froids acides et toxiques à la fois
Quand ils précipitaient on recherchait son toit
Et souvent maintenant quand ils tombent du ciel
On se couvre en oubliant qu'ils viennent
De tes lèvres s'envolant vers le ciel
Et par les nuages alors me reviennent
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Il nous faut accélérer, c'est sur!
Où ralentir?
Tiens voilà une idée!
Ralentir...
Quand je souffle j'expire
Et pour respirer il me faut inspirer
Où la respiration est un downtempo
Sauf pour les sportif qui cachent bien leur jeux
Ils accélèrent le rythme et tombent bien plus bas
Le rythme le plus bas est celui des morts
L'on trouve juste au dessus baleines et cétacés
Qui vivent des années
A battre trop vite chez les mammifères
Le coeur accélère le temps et approche l'instant
Et pourtant
Comment puis-je ralentir le battement de mon coeur
Qui joue de ses tambours quand tu passes à coté
Et pourtant
Comment puis-je ralentir le battement de mon coeur
Quand tu es à coté
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J'ai essayé toutes les Gibson
Sur des Marschal pas tous rouillés
Aussi joué la Fender Strat
Sur des hot rod bien lampés
C'est le ukulele qui m'a appelé
Entre le piano et le trombone
J'ai hésité qu'on me pardonne
Entre la flute et le banjo
J'ai navigué sur les tempos
C'est le ukulele rythme ou solo
C'est le ukulele qui m'a appelé
Ouh ouh ukulele
Yeh yeh ukulele
L'accordéon s'est invité
Sur ma passion sans la lasser
Une calebasse s'est présentée
Et le tom basse m'a amusé
C'est le ukulele qui m'a appelé
Le violoncelle a fait parre belle
Au quatuor où la trompette
Révait encore la clarinette
Les cuivres et bois pelle melle
C'est le ukulele à quatre ficelles
C'est le ukulele qui m'a appelé
Ouh ouh ukulele
Yeh yeh ukulele
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- j'aimerai mais je n'ose, demander une pause
- accordéé
- J'aimerai mais je n'ose vivre une apothéose
- accordée
- j'aimerai si tu oses t'embarquer vers la prose
- c'est osé
- j'aimerai que tu poses sur le temps découpé
- jamais
- j'aimerai que tu dises autre chose que des bétises
- je te biz
- j'aimerai pour une fois devenir juste moi
- ça va d'soit
- j'aimerai c'est demain un levé de matin
- cette fin
- j'aimerai si tu sais raconter les histoires
- je n'sais rien
- j'aimerai si tu veux transperser le miroir
- n'en dit rien
- j'aimerai c'est un fait pas grand chose et pourtant
- alors ose et fait
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Toi tu danses
Et toi tu ris
Toi tu penses
Et toi aussi
Toi tu vis
Oh je survis
Moi aussi
C'est ça la vie
Toi tu rèves
J'aime l'automne
C'est monotomne
Mélancolique
Alcoolique
Madone
T'exagère
J'espère
Juste à coté
Et pourtant là
On discutait
Où l'on s'en va
Toi tu danses
Et tu souris
Cela me lance
Au coeur aussi?
Certainement pas
tu me diras
C'est dans les veines
C'te veine
toi tu joues
C'est pas toujours
C'était c'est fou
C'est là l'amour
Tu me racontes
On verra
Allez dis moi
Je joue parfois
Juste à coté
Et pourtant là
On discutait
Où l'on s'en va
Toi t'es où
Un peu ailleurs
A la bonne heure
Et je m'en fous
Je m'en doutais
Un peu partout
Tu doutes de tout
C'est pas si vrai
Juste à coté
Et pourtant là
On discutait
Où l'on s'en va
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Les rivages de l'ailleurs sonnent à l'intérieur
Quand la chance est donnée à l'immobile d'aller
Voir c'est un peu plus loin voir c'est surement meilleur
Où respirer la mer la montagne en entier
Dur c'est au fond de lui c'est la piqure du froid
Et de quelques insectes qui ont l'été bien court
Cet été c'est la nuit qui s'efface tout court
C'est le jour qui dure la lumière malgré soi
Les rivages en entier titanesques tout au fond
Sont restés comme ancrés de ces ancres marines
Qui remontent du fond pour s'en laisser aller
Un bateau bleu marine plus loin que les grands fonds
C'est cascade de montagnes se jettant dans la mer
C'est la goutte d'aqua qui raconte l'histoire
C'est les fjords et le nord qui plus loin vers les glaces
Se désespère un peu de ce monde qui s'efface
Mais que diront-ils donc dans quelques mille ans
A ne plus retrouver la banquise et sous elle
Cette vie qui là-haut foisonnait avant celle
De l'espèce qui l'aurait effacé
Mais pour l'heure les rivages mer et roches enlacées
Ont imprimé le coeur à coup du marteau de Thor
Faut-il donc que là haut Odin mène son banquet
Comme partout la nature nous rappelle son sort
C'est la pluie celle là qui nous est bien ici
Qui invite l'esprit à penser au grand Nord
Où nature totale mène le court de la vie
Où j'ai aimé aussi sans que ça fasse tort
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Imagine une machine qui réunisse les pensées
Testée par un chercheur fou avec son propre chat, les voilà tous les deux la conscience de l'autre
Le chat pose des questions et développe l'histoire, quand au chercheur, à n'en point douter, il développe cet art délicat de la sieste permanente.
Hors donc plus loin
Imagine une machine qui puisse se nourir de l'intelligence de chacun
Commencée à petite échelle, elle est alors testée sur une microsociété, qui par elle invente un système démocratique géré par la pensée collective.
Rien de plus simple, on donne à la machine (qui n'est qu'une machine, donc un exécutant, au moins pour l'instant) la prérogative de récolter la pensée de chacun et d'en faire une synthèse objective de pensée collective, que chacun consulte pour la décision.
Ce système s'appelle la pensocratie? pire système à défaut de tous les autres, l'exécutant machine prend la décision au nom du dénominateur commun, et de l'intelligence collective.
Bien que séduisant, ce système pose un double problème
Le premier est que, bien qu'exécutant, la machine devient diigeante, au nom de la pensée collective
Le deuxième vient d'un certain anarchisme, qui porté par un seul individu refusant sa pensée au collectif développe une autre pensée, individuelle, et pourtant pertiente. Les grains de sables ont toujours exité. La machine alors ne récolte pas la pensée collective, et n'a donc d'absolu que ce qu'elle en dira.
L'absolu ne supporte pas l'à peu près, et non total en devient une pensée certaine, mais non complète. Preuve que bien que séduisant, ce système ne peut prétendre à la totalité.
Les dérives pour inscrire au programme l'espoir d'une totalité sont simple. Soit espioner la pensée rebelle, soit la contraindre de force. Ces deux possibilités signent l'incertitude.
L'espionnage d'une pensée rebelle fausse la pensée elle-même
La contrainte la pervertie.
Il n'est donc pas de possibilité d'une réele gestion de la société par la pensée collective, à moins qu'aucun individu de refuse cette idée, ce qui est pour le moins improbable.
pourtant anticipée, et si proche d'aujourd'hui
plutôt rassurant, non?
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