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A la fin tout s'efface c'est quand tout recommence
Juste avant laisse place aux anciennes romances
Le souvenir n'est pas du quotidien semence
Où s'espace le temps et les âmes en partance
Cinq instants qui l'eut crût cinq brindilles d'été
L'horizon qui s'est tu où les rêves envolés
Le conte marche arrière et rappelle l'effet
D'un matin vers la mer sans même y songer
Quatre tempos dans le vent le printemps qui s'évente
Quelques rires d'enfants et la maison s'invente
Au détour des chemins c'est la surprise encore
Le discours des corps et un signe de la main
Trois silences plus tôt c'est le rire de l'hiver
La chaleur de la terre le soleil bientôt
La rencontre s'étire passe la matinée
Si l'on se projetait là aussi tu m'attires
Deux soupirs à demi à l'automne chataîgne
Deux rires et l'envie d'écrire la semaine
C'est l'amour qui dit que ça vaut bien la peine
Le coeur étourdi et saoulé de toi même
Un présent et l'envie tout de suite permi
La question la réponse et le baiser aussi
L'un et l'autre à demi l'audace minuscule
Et la porte à minuit nous avale majuscule
Zéro toi bien avant zéro qui prend son temps
Zéro comme le levant en dehors des saisons
Qui laisse loin devant les réponses les questions
Les voyages au dedans et les rêves à millions
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Le fil de l'amour est un instant fragile
Le fil de la vie une réalité
Le fil de l'ennui un futur ou passé
Le fil de l'aventure un truc à partager
C'est bien marrant tout ça
L'aventure n'a pas
De fil si ce n'est toi
Qui file où je n'suis pas
Le fil des rêves perdus
Se bobine et s'enfile
Le fil d'amours perdus
Débobine tranquille
C'est bien marrant tout ça
L'aventure n'a pas
De fil qui s'en va
Le fil fait ses pas
Le fil du moment
S'inscrit-il dans le temps
Le fil des amants
Réinvente le temps
C'est bien marrant tout ça
Quand le fil du temps
S'étire au levant
Crée une bulle de temps
Et la bulle s'envole
Et la bulle aux amants
Donne parfois le vent
Qui la souffle devant
C'est bien marrant tout ça
Quand la bulle s'échappe
Un peu plus loin s'escarpe
Et leur donne du temps
Inévitablement
Le fil reprend le temps
Un tic tac enivrant
Et la bulle se pose
Sur un fil vibrant
Aux parfums des roses
Aux framboises la prose
Aux rires le levant
Le fil comme à chacun
L'instrument qui est tien
La guitare le piano
Quelques fils vers le beau
La symphonie céleste
Quand on reste en reste
Où le grand architecte
File tout ce qui reste
Il n'y a pas grand chose
En dehors d'une prose
Le fil un presque rien
L'aventure demain
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C'est il demain vers l'impossible
Je le fabrique dès le matin
L'impossible n'est pas mien
Je dors un peu la part du rien
Vers le grand tout je doute un peu
Cet impossible comme il peut
Avance plus loin l'horizon
L'appel au fond l'appel sensible
L'impossible reste un grand tout
Et je ne suis qu'un à demi
Au final je m'en fout
De l'impossible cet ennui
Vers le possible et vers les sens
La part fragile qui donne sens
Je sers en moi un peu de toi
Alors j'invente l'instant déjà
Cet impossible sans ta présence
Cet ustensile de l'absence
Ce grand rien qui danse
Toi et moi en cadence
A l'impossible nul n'est tenu
Alors restons un peu plus bas
Plus haut aussi est-ce possible
Qu'on se retrouve cette nuit
J'ai l'impossible au fond de moi
Et les possibles pour toi même
Au fond de soi c'est le poême
Qui dit que le possible est loi
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Comme parfois souvent on aimerait un peu
De la stabilité qui ont fait les grands dieux
L'histoire est plus subtile et si le stable existe
Il est comme cette île qui dérive et subsiste
La première des choses est poser référence
Le mouvement qu'est-il quand souvent toi tu danses
Celui d'entre nous deux et que faire des autres
Qui dort quand l'autre au mieux parcourt la transparence
Je ne souhaite à personne les rêves qui statiques
Inventent féériques le monde qui résonne
Et qui pourtant nous donnent une vision fantastisque
Stabilité en somme rîme comme tragique
On n'y peut rien c'est grand et l'on est tout petit
Il est parfois pourtant à midi à minuit
Un ailleurs du temps un autre que l'ennui
Un oasis autant que le désert dit
Le mouvement ne s'écrit que dans le temps espace
Normal que sur la place on oublie comme on vit
L'intérieur s'enfuit quand on laisse la place
Au temps qui s'en espace aux rires de la nuit
il est pourtant dit moi sur le référentiel
Stabilité de soi c'est la demi merveille
Copernic a raison cela n'est pas un centre
Au dehors tourbillon qui nous tape le ventre
L'oasis qui dit ne te perds pas tout bouge
Sait la source la tienne comme moi à demi
Ensemble alors aussi dans ce monde qui survit
Un entier qui grandit sur la vague des jours
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Un poète de chez moi parlait de la pensée
Cet oiseau fantastique plus rapide que lumière
Qui parcourt les sphères atterrit magnifique
Milieu rêve sans loi où souvent je t'espère
Ma pensée pour toi est un bel escargot
Il est un peu de Terre il s'est levé bien tôt
Parcourant les déserts et par monts et par vaux
Rythme comme il sait faire le milieu du tempo
Je pense bien souvent aux histoires des grands
Je pense permanent sauf un peu de musique
Où l'espace et le temps arriment l'alambic
Les pensées plus avant distillent sentiments
C'est un calva de ferme une vodka véritable
Qui alors se concentre et que je sers à table
Aux amis du désert à déguster la fable
De l'ailleurs des chimères où s'écoule le sable
Et bien vite la pensée revient bien réveillée
Quelques temps au matin elle doit s'habiller
A écouter le vent et les contes oubliés
Elle invente devant mes pensées envolées
C'est comme des ballons vers la direction
De ton cœur et des ponts qui invitent à leur heure
Ce joli tourbillon où l'on danse à point d'heure
Les pensées au balcon et le cœur, et le cœur
Un poète de chez moi disait que la pensée
Cet oiseau fantastique ne se trompe jamais
Quand il part magnifique des tripes et du cœur
J'ai posté pour toi à son heure un baiser
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Résumé de l'histoire Prométhée vole le feux
Aux dieux de tout là haut pour le donner aux hommes
Il est encore puni car un aigle au matin
A vif dévore son foie qui repousse comme il peut
Ca ne suffisait pas et les dieux sarcastiques
Envoyèrent un cadeau qu'ils pensaient maléfique
Pandora toute parée de bijoux fantastiques
Première femme s'il en est et des plus magnifique
Sur la boite qu'elle portait il me faut m'attarder
Une boite drôle d'idée un mystère à cacher
Prométhée a un frère et c'est Epiméthée
Qui s'éprit de la belle comme lui j'aurais fait
C'est l'amour qui s'invente qu'y a-t-il dans la boite
Aveuglés l'un par l'autre ils entrouvent le voile
Et les maux de la terre s'envolent sur la toile
De la vie éphémère quand Prométhée déboule
Il referme rapidement la boite juste à temps
Juste avant que l'espoir n'en sorte triomphant
Il reste alors la bouée véritable
Quand au fond de la nuit la douleur est palpable
C'est l'histoire et depuis tous les dieux nous envient
Femme et homme réunis qui dressent ainsi la table
Pour partager l'amour cet ailleurs de l'ennui
Cet instant inédit que racontent les fables
Dans l'homme d'aujourd'hui il est un peu des deux
Le titan et son frère l'amoureux le sévère
Et la femme d'aujourd'hui est gardienne du mystère
Pandora la première et tout ce qu'il s'en suit
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C'est l'histoire d'un instant
Qui voulait prendre le temps
La durée l'amusait
Il aimait l'inventer
As-tu donc trois minutes
Fumer la cigarette
A la pause mais chut
Tes yeux me font la fête
Vingt quatre heures avec toi
C'est un tour de la Terre
Vingt quatre heures contre toi
De la vie les mystères
On a planté l'instant
Que souvent arrosait
La rosée des pensées
Fertilise le temps
As-tu donc une p'tite heure
Boire un verre et trinquer
A la vie c'est mon coeur
Que tu as réveillé
Vingt quatre heures avec toi
C'est un tour de la Terre
Vingt quatre heures contre toi
De l'autre le mystère
Et l'instant a poussé
En prenant tout son temps
Ca devait l'amuser
Qu'il grandisse autant
As-tu l'après midi
Où demain la soirée
Je respire tes envies
Et l'instant qui se crée
Vingt quatre heures avec toi
C'est un tour de la Terre
Vingt quatre heures contre toi
De l'instant le mystère
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La contine commence où nos pas l'ont laissé
Le monde s'agrandit c'est comme tout disparaît
Après deux solutions aux yeux des spécialistes
Tout s'éteint à jamais ou grand retour au risque
Alors de voyager j'y pense bien entendu
Dans tes yeux comme j'aime et ailleurs surtout
Si des fois je t'emmène nos corps tel des cailloux
Qui roulent à perdre haleine et la musique au bout
La contine poursuit elle laisse au mystère
Nos p'tits pas raccourcis les enfants de naguère
Après deux solutions dans les mains des faussaires
Poursuivre troublions ou voguer la galère
Alors de voyager j'y pense bien entendu
Sur ta peau comme j'aime et ailleurs surtout
Si des fois tu m'emmènes nos corps tel des cailloux
Qui roulent à perdre halène se retrouvent debout
La contine s'achève pour que dorme l'enfant
Ouvre la porte des rêves qui sont souvent devant
Après deux solutions à l'écoute du levant
Enraciner le tout ou plonger dans le temps
Alors de voyager j'y pense bien entendu
Au fil de tes pensées et ailleurs surtout
Si des fois la vie mène qu'y a-t-il donc devant
Où vont nos pas ensembles qui sèment des cailloux
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Cette histoire là est pleine d'humour noir
Je ne m'attarderai pas sur la cause des déboires
Le matin je remonte à force de sueur
Une pierre qui descend quand c'est l'heure du soir
Vous me plaignez surement pourtant si vous saviez
Comme disait Camus m'imaginer heureux
Il est un peu de moi en toi même inné
Qui remonte la pierre chaque jour un peu mieux
Il arrive parfois que je rencontre d'autres
Sysiphes comme moi d'autres mauvais apôtres
Crois moi si tu voudras mais on ne parle pas
De la pierre à grimper quand on rit aux éclats
Et l'imagination s'active tout en haut
A regarder la pierre descendre de son mieux
C'est de la poésie quand au hasard des mots
On parle à la pierre qui faisait de son mieux
Bonjour au beau matin comment vas-tu vieille branche
Reprenons le chemin dis moi ce que tu penses
Entends tu dans le vent d'aujourd'hui le silence
Allons-y vaillemment reprenons en cadence
La pierre se fait légère et même me devance
Dans le chemin dit-on est le seul intérêt
Chaque jour différent et parfois éclairé
De l'amour qui seul peut faire la pierre s'envoler
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