• Je n'ai plus de nouvelles de toi

    Que par le vent qui court

    Et qui parle alentour

    A ceux qui ne voient pas

     

    C'est un espiègle et un grand silencieux

    Il faut du temps pour l'écouter au mieux

    Alors le vent parle des gens heureux

    Et puis des autres au mieux

     

    Fermer les yeux et partir en voyage

    Au gré du vent vers les paysages

    De tes beaux yeux et de ces rares passages

    Où ta présence oubliait mon naufrage

     

    C'est le printemps et je suis feuille morte

    Un contre temps a du faire qu'en sorte

    Je pars au vent quand la vie de toute sorte

    Renait au temps du vent qui la colporte



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  • En mode vacances quand tu penses

    En mode liquide quand tu te biles

    En mode mineur quand tu pleures

    En mode majeur quand c'est l'heure

    En mode réveil c'est pareil

    En mode sommeil quand tu veilles

    En mode fragile quand c'est pile

    En mode glace quand s'efface

    En mode futil sur tes cils

    En mode las quand tu passes

    En mode hier quand j'espère

    En mode fier quand t'es loin

    En mode moins quand frontière

    En mode calin quand chimère

    En mode loin quand t'es là

    En mode là quand t'as faim

    En mode vivant le matin

    En mode perdant sur la fin

    En mode faim quand enfin

    En mode non car trop loin

    En mode c'est con ce chemin

    En mode je taime et c'est vain

    En mode j'm'en fout bien souvent

    En mode de vous fut un temps

    En mode devant quand c'est fou

    En mode loup que pour vous

    En mode avenir quand le pire

    En mode silence quand tu danses

    En mode chat quand la nuit va

    En mode extrême quelques temps

    En mode poême pour le passer

    En mode pressé vers l'anathème

    En mode années quand elles sèment

    En mode question quand certitude

    En mode réponse quand plénitude

    En mode prélude quand la passion

    En mode à fond quand turpitude

    En mode calme quand la nuit noire

    En mode palme quand désespoir

    En mode espoir quand vers le tard

    En mode miroir quand tout ce fard

    En mode simple quand vers l'olympe

    En mode pas sur quand toi tu sais

    En mode c'est sur quand tes baisers

    En mode futur si tu passais

    En mode fendu car c'est pas sur

    En mode se taire derrière le mur

    En mode faire pour exister

    En mode baiser quand pourquoi faire

    En mode tant pis quand sablier

    En mode oublie quand le coeur bat

    En mode branlebat si vers l'envie

    En mode c'est dit quand s'efface pas

     

     

     


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  • Faut un instant pour que tout soit par terre
    Faut-il deux ans pour aller boire un verre
    Faut des années pour faire l'amitié
    Faut espérer t'avoir aimé

    Faut respirer surtout en eau trouble
    Faut-il descendre ou juste s'effacer
    Faut pas rêver surtout pas déranger
    Faut quelques roubles pour pouvoir s'envoler

    Faut bien se taire à défaut d'enterrer
    Il faut bien faire quand les pas sont marchés
    Prendre l'amer comme la destinée
    Et l'ephémère comme un instant volé

    Faut-il se faire mal pour continuer
    Ou se faire mal pour tout arrêter
    Faut-il penser qu'on ne l'a pas volé
    La baffe et même parfois la fessée

    Faut-il donc s'enterrer tout bas
    Ou plus subtil partir où vont les pas
    Faut-il même partir en fumée
    Et s'effacer pour ne pas déranger?

    Faut-il juste se taire et disparaître
    Comme s'enfuit les beaux défauts de l'être
    Faut-il plus rien plutot que quelquechose
    Et faut-il oublier la prose

    Faut-il tout j'ai jamais réussi
    Faut-il nous il n'est pas ce souci
    Faut-il un peu d'humanité parfois
    jJessaie comme je peux d'ailleurs autant que toi

    Faut-il donc oublier et vivre sans ressentir
    Faut-il donc espérer la froideur machine
    Faut-il donc s'abimer sur les rives du pire
    Faut-il donc s'exiler supporter la famine

    Faut-il donc transporter pour les autres et soi même
    La flamme qui réchauffe les autres par soi même
    Faut-il donc s'enivrer quand le temps se promène
    Faut-il donc oublier pour devenir soi même


    Faut-il donc immoler le coeur pour exister
    Faut-il donc l'ignorer et aller voir plus loin
    Faut-il patienter faut-il la lame en coin
    Qui me plante profond parce que  ça ne vaut rien?

    Faut-il simplicité c'est dur tout cela
    C'est comme l'on s'oublie et comme l'on s'en va
    C'est comme l'on oublie où le coeur qui bat
    Ca s'appelle la vie et ça efface les pas 



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  • Une rose était morose et s'habilla tout de bon

    S'autorisa une pause dans un bar sans cotillon

     

    S'y produisait quelques fleurs qui jouaient avec le cœur

    Et la rose à son bonheur en oublia même ses peurs

     

    La botte couleur de rose brillait sans les cotillons

    Il me faudrait la prose pour vous en dire plus long

     

    Elle avait le regard miel même quelques dentelles

    Comme un passé en ficelles, le cœur éternel

     

    Comme la rose a ses épines s'en vint un clown du spleen

    Il écouta la câline alors tomba une épine

     

    La botte couleur de rose avait perdu un talon

    Il me faudrait la prose pour vous en dire plus long

     

    Aïe dit-elle et la musique s'ouvrit en un chapiteau

    Serais-tu plutôt rythmique? c'est la mélodie qu'il me faut

     

    Elle avait le regard miel et dieu comme elle était belle

    Le retard en dentelle l'œil éternel

     

    La botte couleur de rose résonnait à l'unisson

    Il me faudrait la prose pour vous en dire plus long

     

    La rose s'en est allée moi je l'ai vu passé

    Inutile destinée juste un instant volé



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  • Tiens un message de toi
    Et ça me rend joyeux
    Pour encore quelques pas
    Pour quelques heures au mieux

    Le bonheur n'est fait
    Que de tous petits riens
    Et un message c'est comme
    Un signe de la main

    Qui dit coucou là bas
    Boujou ça va -t-il bien
    Moi ça va bien et toi
    Même si ça va pas

    Tu peux n'en dire rien
    Le silence c'est bien
    Il est des beaux messages
    Qui n'en disent pas moins

    Et alors la chaîne
    Des messages de rien
    Invente un lendemain
    Qui annule les peines

    Les peines de rien
    D'ailleurs
    Les peines du quotidien
    Ces moins que rien

    Tiens un message de toi
    Et cela n'est pas rien
    Ca fait du bien
    Pas rien

    Car un silence
    Avec presque rien
    C'est la musique qui vient 



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  • Je suis une feuille d'automne

    Qui part aux quatre vents

    Quand tonne le printemps

    Faut-il voir devant ?

     

    L'arbre qui me portait

    A changé son histoire

    Et me voilà porté

    Par les vents de l'histoire

     

    Celui de l'est

    Me redonne de la veste

    Celui du sud

    M'inspire un prélude

    Celui de l'ouest

    Me donne un peu de lest

    Celui du nord

    Me dit que j't'aime plus fort

     

    Je suis une feuille morte

    Qui voyage dans le vent

    L'arbre qui me portait

    A changé de saison

    Et j'écoute le son

    Des pollens envolés

    Qui vont chercher devant

    Un avenir d'eau forte

     

    Le vent de l'est

    Leur donne le geste

    Le vent du sud

    L'attitude

    Le vent de l'ouest

    Donne ses caresses

    Le vent du nord

    Me dit que j't'aime plus fort

     

    Je suis feuille morte

    Qui se pose il est temps

    Sais-tu le vent transporte

    Et pour parler des vents

    J'aime celui du nord

    Qui m'dit qu'tu m'aimes plus fort



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  • Une page de silence avec quelques mots

    Qui ne disent que l'absence

    de tes mots

     

    C'est comme j'aimerai les entendre à l'oreille

    Où juste t'écouter s'ils n'ont pas les merveilles

    Surement qu'ils sont vrai et qu'ils n'ont de pareil

    Que le silence après

     

    Une page de silence avec juste les mots

    Qui parlent de l'absence de tes mots

     

    C'est comme j'aimerai que tu me les écrives

    Là juste comme un livre alors qu'ils me grisent

    De leur facilité de leur lumière grise

    Qui bien souvent me grise

     

    Une page de silence alors je tends l'oreille

    Et je mets tous mes sens

    En éveil

     

    C'est comme j'aimerai qu'alors tu les taises

    Ces mots sont du passé j'ai les pieds dans la glaise

    Et là j'entends pourtant de beaux mots dans le vent

    Qui appellent devant

     

    Une page de silence il m'arrive de penser

    A l'océan des sens

    Que tu m'as inspiré

     

    C'est comme j'aimerai

    Un mot comme un baiser

    Cette simplicité


     


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  • Un camion violet

    Un chapitre doré

    Un oiseau envolé

    Et toi tu danses

     

    Un regard échappé

    Un verre vite vidé

    Un concert décalé

    Et toi tu danses

     

    Un silence habité

    Une soirée oubliée

    Un passé abimé

    Et toi tu danses

     

    Un hôtel vidé

    Un chemin entamé

    Une faim d'aimer

    Et toi tu danses

     

    Quelques lignes brisées

    Arabesque des années

    Une étoile qui brille

    Et toi tu danses

     

    Au printemps quelques filles

    A l'automne quelques vrilles

    Et quand l'hiver brille

    Toi tu danses

     

    A l'été de la vie

    Le crépuscule aussi

    Sais-tu comme je t'envie

    Car toi tu danses

     



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  • Une demoiselle se promenait

    Dans une ville au mois de mai

    C'était le printemps de la vie

    C'est quand bourgeonne les envies

     

    Il flânait dans les boutiques

    Comme un parfum doux onirique

    Vers les étals de toutes choses

    Objets poèmes fringues en prose

     

    Pas mal d'habits neufs ou passés

    Comme un grand déballage d'été

    Celui-là je vais l'essayer

    As-tu vu les couleurs passer?

     

    Tous les objets ont une histoire

    Certains sont calmes d'autres des phares

    Certains d'automnes d'autres plus tard

    Certains cachés et d'autres à voir

     

    Alors au fond de la boutique

    Une belle paire de bottes épiques

    Aperçoit la demoiselle et pique

    Son attention pour qu'elle réplique

     

    Sont-ce celles du chat botté?

    Celles de l'ogre des marais?

    Celles d'une princesse passée?

    Ou celles d'un hiver bien chaussé?

     

    La demoiselle sous le charme

    De ces chausses qui montent haut

    Séduit la paire qui sans la larme

    Chaussa la belle qui vit plus haut

     

    Et tous les passants affolés

    De voir si bel assortiment

    Sur leur passage s'écartaient

    Et adressaient des compliments



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