• Nouveau tour de manège

    Celui-ci se termine

    J'ai pas eu le ponpon

    Je fouille dans les poches

    Il me reste un ticket

    Pour les autos tampons

     

    Je m'approche et j'attends

    Au prochain tour surement

    Une place se libère

    Je cours saute dedans

    Le jeton dans la fente

    Et commence le mystère

     

    Ca démarre en cavale

    Ca tampone et ça rale

    Ca va vite où l'on tourne

    Marche arrière à toute blinde

    Tamponer la jolie

    On y est c'est fini

     

    Sur le bord de la piste

    Regarder son sourire

    Le garder dans le coeur

    Ecouter la musique

    Les mains aux poches arrières

    Sans en avoir l'air

     

    Vent et pluie quand je rentre

    Le manège dans le ventre

    Cette douce illusion

    De s'être envolé

    De l'avoir approché

    Juste de l'avoir fait

     

    Lendemains miniatures

    Souffle comme un murmure

    Et le sourire en coin

    Le manège déménage

    Et se tourne la page

    La suivante est futur

     

    Entre les deux l'instant

    Qui manège le temps

    Sur la tranche du livre

    Décole l'illusion

    Rien d'écrit tout à vivre

    Tout à ce tourbillon

     


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  • Comme tout les iceberg

    On ne voit bien de moi

    Qu'un petit immergé

    Qui signale où je suis

    Qui dit pas s'approcher

    Tout le reste est profond

    Bien raison tu t'enfuis

    Sais tu comme je fonds

    Et finirais tout comme

    Ce tout petit glaçon

    Qui rafraichit en somme

    Ce verre de porto blanc

    Qui rafaichit ta gorge

    Et irrigue l'instant

    Qui parle de la somme

    Des déserts qui m'ont fait

    Qui dit rien ne se perd

    Dans l'instant tout se crée

    La fusion d'éphémère

    Et les rèves qui l'ont fait

     

     


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  • Les moutons de Panurge

    Suivent sans penser

    Le leader déclaré

    Aucun d'eux ne s'insurge

     

    La pensée collective

    Devient celle des on dit

    Rien d'un beau paradis

    Un rève à la dérive

     

    Les rèves d'un ailleurs

    Dilué dans la peur

    Des moutons qui pour l'heure

    Suivent le premier des leurs

     

    Seul le mouton noir

    S'en repart vers le soir

    Quand les autres d'une seule voie

    Fêtent leur presque roi

     


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  • Le soleil de l'automne

    Me frappe dans le coeur

    Et relance les heures

    Des amours moribondes

     

    L'arbre fait d'intérieur

    S'est déjà endormi

    Et l'amour qui survit

    Parle aux vents rieurs

     

    Le ménage de l'oublie

    Illumine le vide

    De ce qu'on s'était dit

    Le grand silence acide

     

    Le soleil brulera

    Les espoirs d'hier

    Et l'arbre gardera

    En hiver la pierre

     

    Un peu plus loin surement

    La valse des amants

    Donnera ses couleurs

    Au printemps pleine fleur

     

    Le soleil d'aujourd'hui

    Explose l'ironie

    D'un été sans ma mie

    Il faudrait qu'on en rit

     


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  • Il y a comme un appel un sentiment de pas fini

    Un quotidien presque poubelle et l'avenir indéfini

    Une route droite et infinie qui s'en partait vers le couchant

    Les nuages et le vent disaient prend la route aujourd'hui

     

    J'ai pris le temps de tout poser il fut un temps où s'envoler

    Semblait facile destinée c'est quand l'enfant bien réveillé

    Révait comme il respirait et inventait le monde autour

    S'y projetait avec humour en oubliant qu'il est aimé

     

    L'appel est plus fort aujourd'hui alors il résonne intérieur

    Est-ce le fruit de mon ennui est-ce la peur est-ce rieur?

    J'ai déjà pris cette direction alors jeune et plein d'entrain

    Je n'ai pas tenu trois saisons avant de devenir rien

     

    Ce chemin là n'est pas tracé il ne faut pas s'en écarter

    Il gomme même les pas passés et il oblige à avancer

    L'obscurité comme un azur et la vérité comme un mur

    Creuser dessous alors s'enfuir et là courir, courir

     

    C'est un étrange quotidien je suis suspendu à des ronces

    Et je contemple le matin il me faudrait une pierre ponce

    Pour grignoter un peu plus loin pour grignoter juste derrière

    Tout en douceur pour te plaire pour effacer la belle affaire

     

    Alors apparaît le bateau sur une mer désertique

    Je suis spectateur du beau et là pourtant je panique

    Casser les ronces et s'en sortir courir encore pour s'enfuir

    S'enfuir pour retrouver tranquillité question posée

     

    C'est un grand lit qui m'accompagne un grand lit qui soigne la blessure

    Un peu de sang quelques raclures nu sans un pagne et sans futur

    C'est un grand lit de sa durée un lit qui oblige à poser

    Tu as révé et maintenant rapidement faut oublier

     

    Le rêve et la réalité

    deux mondes superposés

    Le rêve sans réalité

    l'onde des désespérés



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  • L'ensemble des possibles

    Les chemins de traverses

    Réfléchir à la cible

    Sans oublier l'ivresse

     

    C'est quand la route mène

    A un grand giratoire

    Faut-il tourner encore

    As-tu vu le trottoir

     

    Quelle direction prendre

    Et pour quelle raison

    Je m'en venais des Flandres

    Cela fait des saisons

     

    Est-ce cet embranchement

    Est-ce la certitude

    Celle de cet instant

    Est-ce juste un prélude

     

    Je tourne encore un peu

    Il me faut bien choisir

    Je ralenti au mieux

    Entends-tu cette lyre

     

    Un dernier tour promis

    Alors c'est surprenant

    Le décors s'oublie

    Et le vent, Et le vent

     

    C'est un autre chemin

    Un bien sur incertain

    Je fantasme tes mains

    Les miennes sont au loin

     

    Où sont les pieds alors

    Ai-je le pied marin

    Un voilier se décor

    Est-ce donc un parrain

     

    Le giratoire au loin

    S'envole dans le temps

    Il est d'autres altitudes

    Faut pas en faire un foin


    Gauche droite ou tout droit

    Au haut en bas

    au choix

    ou

    Un chemin de traverse



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  • Laisser derrière l'éphémère

    Laisser au vent l'instant

    Laisser devant du temps

     

    Laisser hier les chimères

    Laisser au loin les chiens

    Laisser plus tard l'espoir

     

    Laisser en bas l'effroi

    Laisser en haut l'étau

    Laisser ici l'envie

     

    Laisser enfin la fin

    Laisser aussi la nuit

    Laisser surtout tout


    Et garder juste un peu de toi

    Et s'en aller là-bas



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  • La feuille morte était rebelle

    Elle s'envola de plus belle

    Ne voulant pas finir en dentelle

     

    Les vents bourlingueurs

    Qui connaissaient l'histoire par cœur

    Lui apprirent quelques ficelles


    Quand il faut chaud on monte haut

    Cet ascendant c'est qu'il est beau

    Quand il fait froid on redescend

    Penser à la tangente pourtant

     

    J'ai passé des années très chère

    Lui dit un pistil de primevère

    A rechercher ma toute chère

    Cette fleur que j'espère

     

    Je n'ai pas voulu m'enterrer

    Lui dit une fourmi aillée

    Parfois là haut j'ai recherché

    L'amant de mes rêves brisés

     

    Je ne durerai pas longtemps

    Dit un papillon dans le vent

    Mais je me dit qu'allant devant

    Je verrai peut-être la mer avant

     

    L'azote chaud ça monte haut

    L'azote froid ça descend bas

    Dur oxygène qui oxyde

    N'aurais-je pas une première ride

     

    Au fil du temps la feuille morte

    Se laissa aller au courant

    Se disant que le vent fasse sorte

    Qu'elle puisse juste vivre son temps

     

    Le vent est un courant d'lavie

    Il en est d'autres en profondeur

    Et même des bien moins porteurs

    Le vent est souvent prometteur

     

    La feuille morte dans les courants

    Des altitudes au firmament

    Aperçu les étoiles du temps



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  • L'évolution recommence par soi même

    C'est le jour du grand soir

    Au placard les détours

    Au rencard calembours

    Au grand jour l'espoir

    Et l'amour

     

    Il monte intérieur

    Ce chant des oppressions

    Il est temps que sonne l'heure

    De la juste expression

     

    Le corps se rebelle

    L'esprit en étendard

    Qui fera la part belle

    Aux rêves dérisoirs

     

    Qu'il parte le tyran

    Qu'il emporte avec lui

    Les prisons du levant

    Les geôles de la nuit

     

    Et qu'alors s'illumine

    L'être enfin retrouvé

    N'ayant rien à prouver

    La lumière culmine

     

    Révolution commence par soi même

    C'est le jour du grand soir

    Au placard les détours

    Au rencard calembours

    Au grand jour l'espoir

    Et l'amour

     


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