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Par lalex76 le 19 Octobre 2011 à 00:53
Nouveau tour de manège
Celui-ci se termine
J'ai pas eu le ponpon
Je fouille dans les poches
Il me reste un ticket
Pour les autos tampons
Je m'approche et j'attends
Au prochain tour surement
Une place se libère
Je cours saute dedans
Le jeton dans la fente
Et commence le mystère
Ca démarre en cavale
Ca tampone et ça rale
Ca va vite où l'on tourne
Marche arrière à toute blinde
Tamponer la jolie
On y est c'est fini
Sur le bord de la piste
Regarder son sourire
Le garder dans le coeur
Ecouter la musique
Les mains aux poches arrières
Sans en avoir l'air
Vent et pluie quand je rentre
Le manège dans le ventre
Cette douce illusion
De s'être envolé
De l'avoir approché
Juste de l'avoir fait
Lendemains miniatures
Souffle comme un murmure
Et le sourire en coin
Le manège déménage
Et se tourne la page
La suivante est futur
Entre les deux l'instant
Qui manège le temps
Sur la tranche du livre
Décole l'illusion
Rien d'écrit tout à vivre
Tout à ce tourbillon
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Par lalex76 le 17 Octobre 2011 à 20:31
Comme tout les iceberg
On ne voit bien de moi
Qu'un petit immergé
Qui signale où je suis
Qui dit pas s'approcher
Tout le reste est profond
Bien raison tu t'enfuis
Sais tu comme je fonds
Et finirais tout comme
Ce tout petit glaçon
Qui rafraichit en somme
Ce verre de porto blanc
Qui rafaichit ta gorge
Et irrigue l'instant
Qui parle de la somme
Des déserts qui m'ont fait
Qui dit rien ne se perd
Dans l'instant tout se crée
La fusion d'éphémère
Et les rèves qui l'ont fait
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Par lalex76 le 16 Octobre 2011 à 20:06
Les moutons de Panurge
Suivent sans penser
Le leader déclaré
Aucun d'eux ne s'insurge
La pensée collective
Devient celle des on dit
Rien d'un beau paradis
Un rève à la dérive
Les rèves d'un ailleurs
Dilué dans la peur
Des moutons qui pour l'heure
Suivent le premier des leurs
Seul le mouton noir
S'en repart vers le soir
Quand les autres d'une seule voie
Fêtent leur presque roi
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Par lalex76 le 15 Octobre 2011 à 13:06
Le soleil de l'automne
Me frappe dans le coeur
Et relance les heures
Des amours moribondes
L'arbre fait d'intérieur
S'est déjà endormi
Et l'amour qui survit
Parle aux vents rieurs
Le ménage de l'oublie
Illumine le vide
De ce qu'on s'était dit
Le grand silence acide
Le soleil brulera
Les espoirs d'hier
Et l'arbre gardera
En hiver la pierre
Un peu plus loin surement
La valse des amants
Donnera ses couleurs
Au printemps pleine fleur
Le soleil d'aujourd'hui
Explose l'ironie
D'un été sans ma mie
Il faudrait qu'on en rit
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Par lalex76 le 14 Octobre 2011 à 19:58
Il y a comme un appel un sentiment de pas fini
Un quotidien presque poubelle et l'avenir indéfini
Une route droite et infinie qui s'en partait vers le couchant
Les nuages et le vent disaient prend la route aujourd'hui
J'ai pris le temps de tout poser il fut un temps où s'envoler
Semblait facile destinée c'est quand l'enfant bien réveillé
Révait comme il respirait et inventait le monde autour
S'y projetait avec humour en oubliant qu'il est aimé
L'appel est plus fort aujourd'hui alors il résonne intérieur
Est-ce le fruit de mon ennui est-ce la peur est-ce rieur?
J'ai déjà pris cette direction alors jeune et plein d'entrain
Je n'ai pas tenu trois saisons avant de devenir rien
Ce chemin là n'est pas tracé il ne faut pas s'en écarter
Il gomme même les pas passés et il oblige à avancer
L'obscurité comme un azur et la vérité comme un mur
Creuser dessous alors s'enfuir et là courir, courir
C'est un étrange quotidien je suis suspendu à des ronces
Et je contemple le matin il me faudrait une pierre ponce
Pour grignoter un peu plus loin pour grignoter juste derrière
Tout en douceur pour te plaire pour effacer la belle affaire
Alors apparaît le bateau sur une mer désertique
Je suis spectateur du beau et là pourtant je panique
Casser les ronces et s'en sortir courir encore pour s'enfuir
S'enfuir pour retrouver tranquillité question posée
C'est un grand lit qui m'accompagne un grand lit qui soigne la blessure
Un peu de sang quelques raclures nu sans un pagne et sans futur
C'est un grand lit de sa durée un lit qui oblige à poser
Tu as révé et maintenant rapidement faut oublier
Le rêve et la réalité
deux mondes superposés
Le rêve sans réalité
l'onde des désespérés
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Par lalex76 le 11 Octobre 2011 à 20:54
L'ensemble des possibles
Les chemins de traverses
Réfléchir à la cible
Sans oublier l'ivresse
C'est quand la route mène
A un grand giratoire
Faut-il tourner encore
As-tu vu le trottoir
Quelle direction prendre
Et pour quelle raison
Je m'en venais des Flandres
Cela fait des saisons
Est-ce cet embranchement
Est-ce la certitude
Celle de cet instant
Est-ce juste un prélude
Je tourne encore un peu
Il me faut bien choisir
Je ralenti au mieux
Entends-tu cette lyre
Un dernier tour promis
Alors c'est surprenant
Le décors s'oublie
Et le vent, Et le vent
C'est un autre chemin
Un bien sur incertain
Je fantasme tes mains
Les miennes sont au loin
Où sont les pieds alors
Ai-je le pied marin
Un voilier se décor
Est-ce donc un parrain
Le giratoire au loin
S'envole dans le temps
Il est d'autres altitudes
Faut pas en faire un foin
Gauche droite ou tout droit
Au haut en bas
au choix
ou
Un chemin de traverse
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Par lalex76 le 10 Octobre 2011 à 19:54
Laisser derrière l'éphémère
Laisser au vent l'instant
Laisser devant du temps
Laisser hier les chimères
Laisser au loin les chiens
Laisser plus tard l'espoir
Laisser en bas l'effroi
Laisser en haut l'étau
Laisser ici l'envie
Laisser enfin la fin
Laisser aussi la nuit
Laisser surtout tout
Et garder juste un peu de toi
Et s'en aller là-bas
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Par lalex76 le 9 Octobre 2011 à 08:47
La feuille morte était rebelle
Elle s'envola de plus belle
Ne voulant pas finir en dentelle
Les vents bourlingueurs
Qui connaissaient l'histoire par cœur
Lui apprirent quelques ficelles
Quand il faut chaud on monte haut
Cet ascendant c'est qu'il est beau
Quand il fait froid on redescend
Penser à la tangente pourtant
J'ai passé des années très chère
Lui dit un pistil de primevère
A rechercher ma toute chère
Cette fleur que j'espère
Je n'ai pas voulu m'enterrer
Lui dit une fourmi aillée
Parfois là haut j'ai recherché
L'amant de mes rêves brisés
Je ne durerai pas longtemps
Dit un papillon dans le vent
Mais je me dit qu'allant devant
Je verrai peut-être la mer avant
L'azote chaud ça monte haut
L'azote froid ça descend bas
Dur oxygène qui oxyde
N'aurais-je pas une première ride
Au fil du temps la feuille morte
Se laissa aller au courant
Se disant que le vent fasse sorte
Qu'elle puisse juste vivre son temps
Le vent est un courant d'lavie
Il en est d'autres en profondeur
Et même des bien moins porteurs
Le vent est souvent prometteur
La feuille morte dans les courants
Des altitudes au firmament
Aperçu les étoiles du temps
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Par lalex76 le 6 Octobre 2011 à 18:38
L'évolution recommence par soi même
C'est le jour du grand soir
Au placard les détours
Au rencard calembours
Au grand jour l'espoir
Et l'amour
Il monte intérieur
Ce chant des oppressions
Il est temps que sonne l'heure
De la juste expression
Le corps se rebelle
L'esprit en étendard
Qui fera la part belle
Aux rêves dérisoirs
Qu'il parte le tyran
Qu'il emporte avec lui
Les prisons du levant
Les geôles de la nuit
Et qu'alors s'illumine
L'être enfin retrouvé
N'ayant rien à prouver
La lumière culmine
Révolution commence par soi même
C'est le jour du grand soir
Au placard les détours
Au rencard calembours
Au grand jour l'espoir
Et l'amour
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