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Par lalex76 le 27 Février 2012 à 19:18
Cela fait Vingt cinq ans, l'ordinateur le dit, il ne se trompe jamais.
Vingt cinq ans … une paille, une éternité.
Je me réveille doucement, le cocon cryogène me réchauffe lentement. Une douce chaleur à point d'heure.
Vingt cinq ans et rien n'a changé, il me faut un café. Je l'aimais fort comme l'amour, chaud comme l'été, noir comme le jour.
Je sors du sarcophage, j'ai du mal à marcher. Le café est prêt. Vingt cinq ans après, un café, c'est parfait.
La mémoire me revient, la question … plus loin.
Pourquoi maintenant?
Le café est excellent. Merci Marcel!
Le hublot me renvoi l'infinité obscure, une étoile au loin, rien de bien certain.
Vertige. Je me souviens, cela est bien normal. S'allonger, ça revient, le corps, cet animal ...
Encore un café, il est chaud, il redonne couleur à la peau.
Vivant.
Je me branche sur la machine à souvenir. Surprenant, elle ne m'apprend rien de bien essentiel, juste quelques détails qui ont peu d'importance. L'essentiel, le détail, quelle pensée, j'accordais surement l'essentiel au détail. Ce temps semble passé.
Le pourquoi du départ me revient, le paris sur l'incertain.
Mon cœur semble éteint.
Au loin, dans le hublot, on dirait une planète.
Qu'est-ce un jour par ici, comment nomme – t-on l'étoile?
J'entends sur la tôle l'action des rétros fusées.
Je consulte Marcel, l'ordinateur, un peu de temps pour comprendre.
Pourquoi ici, pourquoi maintenant?
Alors, le cœur se met à battre.
Vivant!
Tiens, j'ai toujours le banjo.
Un p'tit café encore, je m'y risque.
Bien comme je pensais, bien rouillé sur les doigts.
Pourtant ils savaient. Le corps oublie …
Pas sur, j'ai la gaule, la GDM, comme disait mon pote philou, la Gaule Du Matin.
Tiens, Rositta se pointe. Rositta, c'est une idée d'un copain avant mon voyage. il m'avait dit
"Une superbe poulette robotique, qui sait y faire., ça n'est jamais inutile"
On s'en lasse aussi, mais là, y pas photo, j'ai l'envie.
"Tu viens chérie", qu'elle me dit,
"Après le café", je réponds,
Et nous voilà au lit.
C'est presque bon
Elle s'endort, et retourne à son chargeur.
Je m'étire.
Vingt cinq ans...
Un sky, une clop, j'trouve tout, c'est fou
J'avais bien préparé mon vaisseau.
Manger un peu, quel est le cap?
Je retourne au hublot, une station spatial semble la direction.
Marcel me dit: "dans douze heure jonction"
C'est vrai, Marcel, il il dans les pensées.
Douze heure, ça va, c'est loin
Le temps d'un réveil de compétition.
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Par lalex76 le 24 Février 2012 à 21:58
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le monde est à nous, mon amour
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ça ne durera pas
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La question n'est pas là, voit comme le coeur bat
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Tu partiras
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Ou toi, là je t'aime
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Et je t'aime aussi
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Serre moi mon amour
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Et serre moi aussi, je t'aime
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Te souviens-tu d'hier
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Chut
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Et demain vers quoi
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re Chut … là c'est tout
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Pas faux … là c'est nous
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C'est fou
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Quoi, nous?
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Oh non, juste là
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Pas faux
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Serre moi
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Tout ça tout ça
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Chut, dis pas
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juste un peu?
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A l'oreille alors
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Tout doux, comme ça
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Oui, c'est fou
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Pas à nous
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c'est là pourtant
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Alors s'aimer, je t'aime
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Et moi pareil, en entier
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Je pars aux rêves
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Et je m'en vais
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On s'vois plus loin?
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Oui, on s'vois demain
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Je t'embrasse
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Je te bise, de tendres baisers
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Plus loin
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Là ta main
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la tienne
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ton sein
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ta veine
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je t'aime
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nos corps disent pareil
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Le mien s'endort
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Le mien aussi, tout contre
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mon coeur
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mon amour
La cryogénination commence son effet, et comme dit, et comme prévu par le programme, je pars avec le coeur qui bat. Marcel, l'ordinateur, me souhaite bon voyage. il a pour mission de me réveiller plus loin, en cas d'espoir. Je pars tout droit, loi d'inertie, et pour longtemps. La règle est dure, mais c'est la règle. C'est comme un demi rêve, comme s'il l'on se voyait demain, car demain c'est lundi, et lundi, ...
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Par lalex76 le 3 Janvier 2012 à 17:55
A tout début ... une fin
Et bien ça y est, les histoires d'un bord de mer sont achevées, après 6 mois d'écriture, 99 poèmes
Alors je prends le temps de réunir les meilleurs passages dans un recueil du même nom, illustré par Olivier Mazuay
Il n'est pas dit qu'après d'autres poèmes suivront, ou de la prose, allez savoir ...
Merci aux 2500 visiteurs du blog, et à plus loin certainement
Alexis
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Par lalex76 le 2 Janvier 2012 à 00:06
Sur une plage en hiver
J'ai croisé mon amour
Et les vents d'éphémères
Chantonnaient la chanson
C'est une masurka
Qu'ensemble nous dansions
Et la mer respirait
Ses amours passions
Alors le pas s'éloigne
Chacun l'autre intérieur
Tout en haut le bonheur
D'un tempo qui nous poigne
Tout deux émerveillés
Du bel horizontal
La mer qui s'élancait
Vers la terre qui se toile
Qui donc de la vague
Ou bien du beau rivage
Va vers l'autre et y nage
Qui donc écrit la page
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Par lalex76 le 26 Décembre 2011 à 14:20
Faut-il un nouveau chant qui raconte l'amour
L'histoire nous renvoie le sentiment sans âge
Et le soleil s'extase à l'envers toujours
A rappeller les pages des gens d'un autre jour
La fleur printanière dévoile ses pétalles
Alors lui parler au milieu d'un hiver
Et écouter aussi ces amours de naguère
Ont façonné le monde depuis des millénaires
Où commence le mystère et où se finit-on
C'est comme si l'Univers bourgeonait à foison
Le coeur se pétalle et vibre à l'unisson
De la fleur d'amour qu'ensemble nous découvrons
Elle raconte la colombe et le brin d'olivier
Elle raconte les mondes à jamais oubliés
Elle raconte aussi l'onde des amants enlassés
Elle raconte la ronde sentiments partagés
Quand plus loin au devant tout semble perdre sens
Au matin dérivant d'un navire qui s'élance
C'est le brin de muguet qui donne la semence
Des espoirs volés des rèves que tu penses
Et quand pointe l'été un joli coquelicot
Rappelle la couleur au beau milieu des près
Toutes les fleurs des chants chantonnent la spendeur
De la fleur d'amour qui regarde devant
En dehors du temps
Au dehors des discours
Bien plus avant
La fleur d'amour
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Par lalex76 le 23 Décembre 2011 à 17:44
Je me retrouve enfin alors c'est surprenant
Tu m'appelles et je pars dans cette direction
Au milieu de la cadence le trapeze revient
Pour repartir encore et puis là c'est laché
Les mains se réceptionnent quand le coeur a douté
Il n'est plus verticale et la Terre est plus loin
Nous voguons dans les airs les poignées dans les mains
Un bien juste retour et l'on s'en va au loin
Chacun de son coté chacun au balancier
En silence on retourne c'est le haut de l'échelle
Et puis c'est surprenant on pense au filet
Que serait-il passé s'il n'avait existé
Comment aurait-il fait si tu n'étais pas là
Le tourbillon descend c'est quand le rideau tombe
Loin de l'autre en chacun se réveille le monde
Si c'était à refaire donnerais-tu à l'onde
L'éphémère tempo d'un balancier plus loin
Qui invite l'enfant à lacher sa pénombre
A discourir au vent le balancier inonde
Ce qui est d'impossible devient alors permis
Aux étoiles sous tente on touche l'infinie
Le balancier balance et comme ceux de l'espèce
Je marche bien souvent s'il m'arrive parfois
D'aller vers l'étoilé c'est quand l'ivresse danse
Ma marche est balancier un pied l'autre devance
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Par lalex76 le 20 Décembre 2011 à 20:38
Quand le silence parle
Comme on dirait qu'il crit
C'est la brisure qui râle
C'est le silence aussi
N'as-tu pas souvenir
Que tu lui racontais
Les douleurs qui fut tienne
Ces cimbales brisées
Quand encore par moment
C'est le fleuve de mots
Qui l'a presque noyé
Où respire les maux
Quand le silence parle
Comme on dirait qu'il crit
C'est la brisure qui râle
Quand le silence s'ennuit
Il aimerait discourir
Avec toi en silence
Partager cette brise
Qui habite les sens
Quand encore par moments
C'est le fleuve soupir
Une pause qui expire
Où respire le temps
Quand le silence parle
C'est qu'il lui faut survivre
C'est la brisure qui râle
Qui tempo l'avenir
Il écoute permanent
Peu de gens font autant
Qui pense donc lui plaire
Demander comme il va
Quand alors par moments
Sur le fleuve des rires
Il explore un soupir
Ou bien pause une mire
Quand le silence parle
Ce n'est pas torélable
La plupart lui en veulent
Il repart dans sa cale
Où il refait silence
Intérieur et autour
Obligatoire démense
Cadeau pour l'alentour
S'il t'a donné de lui
Rien qu'un peu de lui même
Alors je t'envie
Car le silence sème
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Par lalex76 le 19 Décembre 2011 à 15:48
Je m'endors et il s'ouvre
Comme un film noir et blanc
C'est réel tout en grand
Et plus vrai que nature
Je m'réveille il démarre
Dans la vie quelle histoire
La couleur future
Peinture le brouillard
C'est la sieste je n'sais plus
La frontière absolue
Sur le rêve je vis
L'oiseau roi sur la grève
Connais-tu cette histoire
La frontière dérosoire
Entre l'air et la vague
L'élément qui divague
Il faut bien choisir
D'un coté les désirs
Et de l'autre les plaisirs
Au milieu l'impossbile
Je pose un pied ici
Et puis l'autre à coté
Et je revois le rêve
Et sa part oubliée
Quand plus loin surement
Sous le ciel si bas
Aux ébats des amants
Le rêve prend son temps
C'est le pied dans le sol
Qui jamais ne trahit
Que s'ouvre la farandole
Qu'un jour je t'ai dis
La couleur intérieure
Et la grisaille aussi
Et le froid et la pluie
Qui carillone l'heure
Où les coeurs réinventent
Bien au delà du rêve
La sève alors qui chantent
Sur les corps un accord
La part du rêve
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Par lalex76 le 15 Décembre 2011 à 20:38
L'hiver s'en approche as-tu donc vu passé
Les oiseaux migrateurs
Ceux qui vont voir l'été vers d'autres latitudes
Se rassemblent pile à l'heure
Ces nuages d'envolés et ce ciel voilé
Par les ailes qui battent
Le coeur dit j'ai hate d'aller plus loin là bas
Et le nuage va
Il est seul le rouge gorge au milieu de la neige
Et ses rèves sont voyages
il vole alentour au milieu de la grêle
Vogue les paysages
D'un message du ciel au milieu de l'ennui
Comme un petit bagage
Les bisous migrateurs qu'un jour tu lui as dit
Qui remplissent la page
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