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Le soleil de l'automne
Me frappe dans le coeur
Et relance les heures
Des amours moribondes
L'arbre fait d'intérieur
S'est déjà endormi
Et l'amour qui survit
Parle aux vents rieurs
Le ménage de l'oublie
Illumine le vide
De ce qu'on s'était dit
Le grand silence acide
Le soleil brulera
Les espoirs d'hier
Et l'arbre gardera
En hiver la pierre
Un peu plus loin surement
La valse des amants
Donnera ses couleurs
Au printemps pleine fleur
Le soleil d'aujourd'hui
Explose l'ironie
D'un été sans ma mie
Il faudrait qu'on en rit
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Il y a comme un appel un sentiment de pas fini
Un quotidien presque poubelle et l'avenir indéfini
Une route droite et infinie qui s'en partait vers le couchant
Les nuages et le vent disaient prend la route aujourd'hui
J'ai pris le temps de tout poser il fut un temps où s'envoler
Semblait facile destinée c'est quand l'enfant bien réveillé
Révait comme il respirait et inventait le monde autour
S'y projetait avec humour en oubliant qu'il est aimé
L'appel est plus fort aujourd'hui alors il résonne intérieur
Est-ce le fruit de mon ennui est-ce la peur est-ce rieur?
J'ai déjà pris cette direction alors jeune et plein d'entrain
Je n'ai pas tenu trois saisons avant de devenir rien
Ce chemin là n'est pas tracé il ne faut pas s'en écarter
Il gomme même les pas passés et il oblige à avancer
L'obscurité comme un azur et la vérité comme un mur
Creuser dessous alors s'enfuir et là courir, courir
C'est un étrange quotidien je suis suspendu à des ronces
Et je contemple le matin il me faudrait une pierre ponce
Pour grignoter un peu plus loin pour grignoter juste derrière
Tout en douceur pour te plaire pour effacer la belle affaire
Alors apparaît le bateau sur une mer désertique
Je suis spectateur du beau et là pourtant je panique
Casser les ronces et s'en sortir courir encore pour s'enfuir
S'enfuir pour retrouver tranquillité question posée
C'est un grand lit qui m'accompagne un grand lit qui soigne la blessure
Un peu de sang quelques raclures nu sans un pagne et sans futur
C'est un grand lit de sa durée un lit qui oblige à poser
Tu as révé et maintenant rapidement faut oublier
Le rêve et la réalité
deux mondes superposés
Le rêve sans réalité
l'onde des désespérés
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L'ensemble des possibles
Les chemins de traverses
Réfléchir à la cible
Sans oublier l'ivresse
C'est quand la route mène
A un grand giratoire
Faut-il tourner encore
As-tu vu le trottoir
Quelle direction prendre
Et pour quelle raison
Je m'en venais des Flandres
Cela fait des saisons
Est-ce cet embranchement
Est-ce la certitude
Celle de cet instant
Est-ce juste un prélude
Je tourne encore un peu
Il me faut bien choisir
Je ralenti au mieux
Entends-tu cette lyre
Un dernier tour promis
Alors c'est surprenant
Le décors s'oublie
Et le vent, Et le vent
C'est un autre chemin
Un bien sur incertain
Je fantasme tes mains
Les miennes sont au loin
Où sont les pieds alors
Ai-je le pied marin
Un voilier se décor
Est-ce donc un parrain
Le giratoire au loin
S'envole dans le temps
Il est d'autres altitudes
Faut pas en faire un foin
Gauche droite ou tout droit
Au haut en bas
au choix
ou
Un chemin de traverse
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Laisser derrière l'éphémère
Laisser au vent l'instant
Laisser devant du temps
Laisser hier les chimères
Laisser au loin les chiens
Laisser plus tard l'espoir
Laisser en bas l'effroi
Laisser en haut l'étau
Laisser ici l'envie
Laisser enfin la fin
Laisser aussi la nuit
Laisser surtout tout
Et garder juste un peu de toi
Et s'en aller là-bas
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La feuille morte était rebelle
Elle s'envola de plus belle
Ne voulant pas finir en dentelle
Les vents bourlingueurs
Qui connaissaient l'histoire par cœur
Lui apprirent quelques ficelles
Quand il faut chaud on monte haut
Cet ascendant c'est qu'il est beau
Quand il fait froid on redescend
Penser à la tangente pourtant
J'ai passé des années très chère
Lui dit un pistil de primevère
A rechercher ma toute chère
Cette fleur que j'espère
Je n'ai pas voulu m'enterrer
Lui dit une fourmi aillée
Parfois là haut j'ai recherché
L'amant de mes rêves brisés
Je ne durerai pas longtemps
Dit un papillon dans le vent
Mais je me dit qu'allant devant
Je verrai peut-être la mer avant
L'azote chaud ça monte haut
L'azote froid ça descend bas
Dur oxygène qui oxyde
N'aurais-je pas une première ride
Au fil du temps la feuille morte
Se laissa aller au courant
Se disant que le vent fasse sorte
Qu'elle puisse juste vivre son temps
Le vent est un courant d'lavie
Il en est d'autres en profondeur
Et même des bien moins porteurs
Le vent est souvent prometteur
La feuille morte dans les courants
Des altitudes au firmament
Aperçu les étoiles du temps
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L'évolution recommence par soi même
C'est le jour du grand soir
Au placard les détours
Au rencard calembours
Au grand jour l'espoir
Et l'amour
Il monte intérieur
Ce chant des oppressions
Il est temps que sonne l'heure
De la juste expression
Le corps se rebelle
L'esprit en étendard
Qui fera la part belle
Aux rêves dérisoirs
Qu'il parte le tyran
Qu'il emporte avec lui
Les prisons du levant
Les geôles de la nuit
Et qu'alors s'illumine
L'être enfin retrouvé
N'ayant rien à prouver
La lumière culmine
Révolution commence par soi même
C'est le jour du grand soir
Au placard les détours
Au rencard calembours
Au grand jour l'espoir
Et l'amour
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Je n'ai plus de nouvelles de toi
Que par le vent qui court
Et qui parle alentour
A ceux qui ne voient pas
C'est un espiègle et un grand silencieux
Il faut du temps pour l'écouter au mieux
Alors le vent parle des gens heureux
Et puis des autres au mieux
Fermer les yeux et partir en voyage
Au gré du vent vers les paysages
De tes beaux yeux et de ces rares passages
Où ta présence oubliait mon naufrage
C'est le printemps et je suis feuille morte
Un contre temps a du faire qu'en sorte
Je pars au vent quand la vie de toute sorte
Renait au temps du vent qui la colporte
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En mode vacances quand tu penses
En mode liquide quand tu te biles
En mode mineur quand tu pleures
En mode majeur quand c'est l'heure
En mode réveil c'est pareil
En mode sommeil quand tu veilles
En mode fragile quand c'est pile
En mode glace quand s'efface
En mode futil sur tes cils
En mode las quand tu passes
En mode hier quand j'espère
En mode fier quand t'es loin
En mode moins quand frontière
En mode calin quand chimère
En mode loin quand t'es là
En mode là quand t'as faim
En mode vivant le matin
En mode perdant sur la fin
En mode faim quand enfin
En mode non car trop loin
En mode c'est con ce chemin
En mode je taime et c'est vain
En mode j'm'en fout bien souvent
En mode de vous fut un temps
En mode devant quand c'est fou
En mode loup que pour vous
En mode avenir quand le pire
En mode silence quand tu danses
En mode chat quand la nuit va
En mode extrême quelques temps
En mode poême pour le passer
En mode pressé vers l'anathème
En mode années quand elles sèment
En mode question quand certitude
En mode réponse quand plénitude
En mode prélude quand la passion
En mode à fond quand turpitude
En mode calme quand la nuit noire
En mode palme quand désespoir
En mode espoir quand vers le tard
En mode miroir quand tout ce fard
En mode simple quand vers l'olympe
En mode pas sur quand toi tu sais
En mode c'est sur quand tes baisers
En mode futur si tu passais
En mode fendu car c'est pas sur
En mode se taire derrière le mur
En mode faire pour exister
En mode baiser quand pourquoi faire
En mode tant pis quand sablier
En mode oublie quand le coeur bat
En mode branlebat si vers l'envie
En mode c'est dit quand s'efface pas
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Faut un instant pour que tout soit par terre
Faut-il deux ans pour aller boire un verre
Faut des années pour faire l'amitié
Faut espérer t'avoir aimé
Faut respirer surtout en eau trouble
Faut-il descendre ou juste s'effacer
Faut pas rêver surtout pas déranger
Faut quelques roubles pour pouvoir s'envoler
Faut bien se taire à défaut d'enterrer
Il faut bien faire quand les pas sont marchés
Prendre l'amer comme la destinée
Et l'ephémère comme un instant volé
Faut-il se faire mal pour continuer
Ou se faire mal pour tout arrêter
Faut-il penser qu'on ne l'a pas volé
La baffe et même parfois la fessée
Faut-il donc s'enterrer tout bas
Ou plus subtil partir où vont les pas
Faut-il même partir en fumée
Et s'effacer pour ne pas déranger?
Faut-il juste se taire et disparaître
Comme s'enfuit les beaux défauts de l'être
Faut-il plus rien plutot que quelquechose
Et faut-il oublier la prose
Faut-il tout j'ai jamais réussi
Faut-il nous il n'est pas ce souci
Faut-il un peu d'humanité parfois
jJessaie comme je peux d'ailleurs autant que toi
Faut-il donc oublier et vivre sans ressentir
Faut-il donc espérer la froideur machine
Faut-il donc s'abimer sur les rives du pire
Faut-il donc s'exiler supporter la famine
Faut-il donc transporter pour les autres et soi même
La flamme qui réchauffe les autres par soi même
Faut-il donc s'enivrer quand le temps se promène
Faut-il donc oublier pour devenir soi même
Faut-il donc immoler le coeur pour exister
Faut-il donc l'ignorer et aller voir plus loin
Faut-il patienter faut-il la lame en coin
Qui me plante profond parce que ça ne vaut rien?
Faut-il simplicité c'est dur tout cela
C'est comme l'on s'oublie et comme l'on s'en va
C'est comme l'on oublie où le coeur qui bat
Ca s'appelle la vie et ça efface les pas
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